Interdiction des terrasses chauffées : ma réaction

J’apprends par la presse que la métropole Nice Côte d’Azur va se saisir du dossier de l’interdiction des terrasses chauffées pour les restaurants à Nice.

Effectivement, si Rennes a la capacité de mettre en œuvre cette mesure, Nice doit également pouvoir le faire, le climat étant plus tempéré ici que nulle part ailleurs en France.

Toutefois, si la métropole Nice Côte d’Azur s’inspire du modèle rennais, qu’elle aille jusqu’au bout et qu’elle ne s’arrête pas à cette disposition.

A Rennes, nous trouvons également dans les quartiers :
– des pôles de santé,
– une information transparente sur la pollution avec des mesures de surveillance de la qualité de l’air, notamment pour l’ozone, le dioxyde d’azote et les particules,
– des mesures spécifiques pour les véhicules ayant la vignette « crit’air »,
– des jardins familiaux et partagés en quantité,
– le contrôle des fumées du crematorium,
– etc.

Bien sûr, il faut réduire la consommation d’énergie en terrasse mais ne tombons pas dans le piège de l’arbre qui cache la forêt.

Patrick ALLEMAND

Extension de l’aéroport : comme prévu le débat judiciaire va succéder au débat politique

 

Politiquement, tout ceux qui se sont prononcés contre ce projet d’extension du T2 de l’aéroport n’ont pas réussi, malgré la forte mobilisation. citoyenne, la clarté du rapport de force (75% de contre) et l’expertise technique du collectif citoyen 06, à inverser le cours du prévisible.

La commissaire enquêtrice a émis un avis favorable aussi franc qu’un « âne qui recule » puisqu’il est assorti de pas moins de neuf réserves, une paille !

Six concernent l’environnement et trois ont une portée plus large.

A partir de là, le Préfet, même si l’avis de la commissaire enquêtrice n’est que consultatif, à beau jeu de signer et de valider le permis de construire autorisant l’extension de l’ aéroport.

Reste donc le recours aux juridictions administratives. Le collectif citoyen 06 à annoncé son intention de les saisir très rapidement afin d’empêcher les 1er travaux.

Au delà de la question des élections municipales, #NiceAuCoeur sera aux côtés de ce collectif à politique qui accomplit sur ce dossier un énorme travail.

Confusion totale concernant les émissions de soufre au port de Nice

 

J’ai interpellé Christian Estrosi, président de la Métropole, à propos de la confusion qui règne, au niveau du port de Nice, sur les émissions de soufre, et dont il est directement à l’origine.

En effet, la compagnie de navigation maritime, Corsica Ferries – Sardinia Ferries, vient d’annoncer que toute sa flotte a anticipé, dès la mi-novembre, la nouvelle réglementation de la limitation à 0,5 % de teneur en soufre applicable au 1er janvier 2020.

Or, le président de la Métropole a déclaré dans le Nice-Matin du 3 décembre 2019, en relation avec l’article sur l’extension de l’aéroport, qu’à partir du 1er janvier, il fixerait pour le port de Nice, une limite de 0,1 % de teneur en soufre, tout le temps, rajoutant que ceux qui ne s’y conformeraient pas ne seraient pas accueillis.

Une clarification s’avère donc nécessaire car à l’heure actuelle personne n’est en mesure de dire ce qui s’appliquera au 1er janvier 2020. Une teneur en soufre limitée à 0,5 % comme le prévoit la nouvelle réglementation ou, une teneur en soufre limitée à 0,1 % comme Christian Estrosi en a fait lui-même, très officiellement l’annonce ?

Patrick Allemand
Conseiller municipal de Nice
Conseiller métropolitain de Nice Côte d’Azur

Confusion totale concernant les émissions de soufre au port de Nice

 

J’ai interpellé Christian Estrosi, président de la Métropole, à propos de la confusion qui règne, au niveau du port de Nice, sur les émissions de soufre, et dont il est directement à l’origine.

En effet, la compagnie de navigation maritime, Corsica Ferries – Sardinia Ferries, vient d’annoncer que toute sa flotte a anticipé, dès la mi-novembre, la nouvelle réglementation de la limitation à 0,5 % de teneur en soufre applicable au 1er janvier 2020.

Or, le président de la Métropole a déclaré dans le Nice-Matin du 3 décembre 2019, en relation avec l’article sur l’extension de l’aéroport, qu’à partir du 1er janvier, il fixerait pour le port de Nice, une limite de 0,1 % de teneur en soufre, tout le temps, rajoutant que ceux qui ne s’y conformeraient pas ne seraient pas accueillis.

Une clarification s’avère donc nécessaire car à l’heure actuelle personne n’est en mesure de dire ce qui s’appliquera au 1er janvier 2020. Une teneur en soufre limitée à 0,5 % comme le prévoit la nouvelle réglementation ou, une teneur en soufre limitée à 0,1 % comme Christian Estrosi en a fait lui-même, très officiellement l’annonce ?

Patrick Allemand
Conseiller municipal de Nice
Conseiller métropolitain de Nice Côte d’Azur