Aller vers le zéro déchets

 

L’excellente enquête réalisée par le quotidien régional a mis en lumière des pratiques aussi discrètes qu’ irrationnelles.

500 tonnes de déchets ont été transférées à 1200 kilomètres de Nice au Pas de Calais pour y être incinérés.

C’est le résultat d’une saturation de nos propres installations. Je lis ici et là qu’il faudrait les augmenter. C’est une conception symbolique d’une certaine renonciation.

Les communes sont responsables de la collecte des déchets pas de leur traitement.
C’est en amont qu’il faut agir. Chaque habitant de Nice produisait en 2016, 381 kilogrammes de déchets par an alors que la moyenne nationale est de 261 kilogrammes.

Je ne pense pas que les touristes soient les seuls responsables de cette situation.

Il faut tendre vers le zéro déchets, développer les ressourceries (et ailleurs que dans les quartiers) et le recyclage (par la multiplication des composteurs privés et publics), accentuer le tri sélectif, remettre au goût du jour les bouteilles en verre avec consigne pour diminuer les volumes de plastique, pratiquer la tolérance zéro pour les mégots de cigarettes.

Toutes ces propositions seront au cœur des débats de la prochaine campagne municipale, n’en doutons pas ! Et leur efficacité influera aussi sur le volume des déchets.

L’équilibre thermique de notre planète !

 

Très intéressante conférence co-organisée par Nice au Cœur et Nice Rive Gauche qui avait invité Bernard Krebs.

Bernard a commencé par évoquer les glaciations quaternaires et les périodes interglaciaires. L’actuelle a commencé il y a 10000 ans et se poursuit. Aujourd’hui c’est le désert dans des endroits où avant c’était des prairies.

Face au réchauffement climatique l’enjeu est clair. Il faut baisser la production de CO2 et stocker ce qui peut l être car on ne peut pas maîtriser l évaporation. Si la température augmente il y a plus d’eau donc plus d’effet de serre. En Allemagne, on travaille sur des
techniques industrielles de captation dans de grosses installations pour lutter contre le CO2..

La deuxième idée reçues est que le surcroît d’ énergie n est pas lié à un surcroît d activité solaire. En fait le niveau de chaleur du soleil est sans répercussion sur notre température. Plus de la moitié de notre chaleur vient de la terre.

Les sommes en jeu sont considérables puisqu’il faut 600 francs suisses pour compenser 450 voitures par an.
Les glaciers des zones tempérées renvoient plus d’albido mais leur fonte s’accélère.
L’ Atlantique nord à connu 35 ouragans de catégorie 5 en un siècle et 13 depuis 2000.

Seule une taxe carbone planétaire calculée en fonction des niveaux de vie des pays permettrait le financement d’une politique à la hauteur des enjeux contre le CO2. Plus le taux augmente et moins on respire facilement.

Le pays qui produit le plus de CO2 c est le Qatar qui commence à climatiser les rues

La France, quant à elle, dépasse 6 des 9 limites planétaires. Nous devons avoir conscience que si on veut annihiler les émissions de CO2, il faudrait construire 1500 éoliennes par jour

Bernard a enfin évoqué la question des assurances, celle des dégâts climatiques assurés et non assurés car les gens n’arrivent plus à couvrir le risque. En effet les polices d’ assurance augmentent.

Un débat assez riche s’en est suivi.

Après les inondations du Pont Saint Augustin, ne faut il pas réexaminer le projet de sortie de la vois Mathis en tranchée semi ouverte ?

 

La question posée est légitime. En tout cas je demande au président de la métropole un certain nombre de précisions. Les niçois-es ont le droit de savoir.

Les images du tramway amphibie passant sous le pont de Saint Augustin dans 40 cms d’eau il y a trois jours interrogent les niçois.

J’avais souligné il y a 72 heures le manque d’anticipation et le directeur général des services a reconnu que le tracé de la ligne 2 était à cet endroit en zone inondable.

J’avais également insisté sur l’impact de l’urbanisation des collines, sur le manque de perméabilité des sols qui aggrave la situation.

Mais malheureusement je ne peux être que dans le constat.

Concernant la sortie de la voie Mathis, il est encore temps d’agir en se posant les bonnes questions.

Le tracé du projet de sortie de la voie Mathis en tranchée semi ouverte, exactement là ou ont eu lieu les inondations est il le plus pertinent ?

Que se serait il passé avec des véhicules bloqués à un niveau inférieur au Tunnel Saint Augustin ?

Ce projet de tranchée ouverte a déjà été critiqué par Paul Cuturello, notamment en raison du fait qu’il risque de simplement déplacer les embouteillages, sans les réduire.

Paul Cuturello a également insisté sur le fait que, durant les travaux, il serait nécessaire de dévier le tracé de la Ligne 2, combien de millions d’euros cela va t il encore coûter ?

Le projet de Tunnel de la Victorine, écarté par le maire, aurait été plus cher, mais plus efficace et plus sécurisé que la tranchée semi-ouverte.

En tout état de cause je demande au maire de Nice des explications précises sur l’évaluation de la dangerosité du projet retenu en cas de fortes pluies sachant que ce type d’aléas climatiques de plus en de plus en violents risque d’être de plus en plus fréquent.

Plan de végétalisation et de verdissement des rues : les difficultés s’empilent

 

Il y avait déjà les automobilistes, grands perdants de ce plan depuis que la Régie Ligne d’Azur a été contrainte de procéder à de nombreux ajustements en remettant des lignes de bus en ville.

Désormais privés de couloir de bus, les bus s’insèrent dans les flux de circulation, perdant toute fiabilité et ponctualité en l’absence de voie dédiée.

Il y a ensuite les véhicules de secours, les pompiers qui, eux aussi, voient leurs délais d’intervention allongés dès que ça ne circule pas avec les conséquences que cela peut avoir.

Voici maintenant venus le tour des livreurs qui sont contraints, dans certaines rues, de stopper leurs véhicules au beau milieu de la chaussée pour procéder aux livraisons. Elles se font en retard, les amendes pleuvent.

A ce rythme le verdissement pré électoral de Christian Estrosi va devenir le prototype de la fausse bonne idée. Il est tout de même incroyable que cette ville soit gérée de la sorte. On prend une décision, on fait un coup médiatique et on ne se préoccupe absolument pas des dommages collatéraux que cela peut produire sur la quotidien des gens, sur l’activité économique des commerces, etc.

Non à l’extension de l’aéroport de Nice Côte d’Azur !

 

Allez le dire entre le 4 novembre et le 25 novembre lors de l’enquête publique.

4 millions de passagers supplémentaires c’est une charge très importante. Selon le collectif citoyen, cela représente une surcharge de 8 800 véhicules jours incompatible avec les objectifs de réduction des gaz à effet de serre de 20% d’ici 2026. Lire le très bon dossier réalisé par Nice-Matin qui indique d’autres bonnes raisons d’aller participer à l’enquête publique.