Avec une moyenne d’environ 500 cas diagnostiqués chaque jour et une trentaine de morts par jour, on ne peut pas dire qu’on en a fini avec le Covid19.
Simplement nous avons passé un cap psychologique. Nous sommes passés du « cela peut arriver à n’importe qui » (très efficace sur la peur) à « chez nous on a moins de chance de l’attraper qu’ailleurs », ce qui est catastrophique en terme de prévention. Moi-même je reconnais être moins rigoureux qu’il y a un mois. Et pourtant les sommités médicales se succèdent depuis quelques jours sur le petit écran pour nous appeler à la plus grande vigilance.
Jour après jour on voit ressurgir des clusters post déconfinement. il suffit de satisfaire sa soif d’informations en tapant coronavirus sur un moteur de recherche pour comprendre que le danger est là.
En Espagne et en Allemagne pour ne citer que des « voisins » on assiste à des reconfinements partiels. Dans le département de la Mayenne, les hôpitaux rouvrent des services et se préparent à un rebond important.
Nice, et son économie touristique n’est pas à l’abri. Même si le virus a moins circulé qu’ailleurs. Il faut notamment prendre des mesures de prévention sanitaires drastiques à l’aéroport NCA, ce qui ne semble pas être le cas.
Non seulement c’est dangereux mais cela a une incidence sur le comportement « du commun des mortels ». Si à l’aéroport, les contrôles sanitaires sont légers, c’est qu’il n’est pas si dangereux que ça, peut il légitimement se dire.
Or ce relâchement que nous voyons tous, il faut absolument le stopper. Le port du masque obligatoire dans les transports publics est plutôt bien respecté mais il faut multiplier les contrôles pour qu’il le soit complètement. Certains jeunes, par simple bravade, ne le mettent pas et les passagers se retrouvent exposés au risque car ils n’osent rien dire.
Mais c’est surtout dans les déplacements pédestres que le port du masque est de plus en plus délaissé. Il faut dire que les températures estivales ne facilitent pas cette contrainte.
Nice au Cœur appelle la mairie de Nice :
A organiser une nouvelle campagne de communication sur ce registre. C’est autorisé en dehors des périodes électorales.
A mobiliser et à sensibiliser encore davantage les ASVP et les policiers municipaux qui sont sur le terrain et peuvent être témoins de scénarios imprudents.