Cyber attaque sur les cours à distance.

Un nouveau couac se dessine pour le gouvernement. Comme l’an passé lors du premier confinement, les plateformes dédiées à l’enseignement à distance ont connu un net retard à l’allumage ce mardi 6 avril, pour le premier jour de l’école à la maison décidée par le gouvernement pour freiner la progression du coronavirus à travers le territoire
On se croirait en plein fiction. Des bugs en série qui ont été signalé au rectorat semblent, en plus d’une impréparation générale, avoir été l’objet d’une cyber attaque, vers 8h15 du matin, heure où d’un coup, il y a eu des milliers de connexion qui ont saturé le système.
Ces problèmes techniques ont provoqué la colère des enseignants et des parents d’élèves, nombreux à s’interroger sur les moyens mis en œuvre depuis un an pour tirer les conclusions des difficultés rencontrées l’an passe à savoir des serveurs dans l’incapacité de monter en charge face à un fort afflux de connexions.
150 000 classes virtuelles semblent avoir pu être ouvertes. À noter que notre département semble avoir été parmi les moins touchés.
Mais ces bugs à répétition doivent surtout nous rappeler que l’option établissements scolaires ouverts le plus longtemps possible était la bonne et qu’elle a permis en moyenne de tenir 12 semaines de plus que nos voisins européens.

80% des Français ont lu au moins un livre en 2020, soit 6 points de moins par rapport à 2019

C’est ce que révèle une très intéressante enquête confiée à l‘IPSOS en lien avec le Centre National du Livre (CNL. ils dévoilent les résultats de la quatrième édition du baromètre bisannuel «Les Français et la lecture». Ce baromètre a pour objectifs de mesurer, sur la durée, les pratiques et les perceptions des Français vis-à-vis du livre et de la lecture, mais aussi de mieux comprendre ce qui favorise ou au contraire freine la lecture.
Les Français sont encore très nombreux à lire (plus de 80% des Français ont lu au moins un livre dans l’année), même si 2020 est marquée par une baisse de la lecture, certainement liée aux contraintes imposées par la crise sanitaire. J’avoue que je suis surpris par ce résultat. Si l’on me l’avait demandé, j’aurais pensé que la crise de la COVID avec les restrictions de déplacements imposées par les pouvoirs publics auraient permis aux gens de dégager du temps pour la lecture.
L’étude conclut au contraire que la diminution des déplacements en général et les fermetures de lieux de lecture (librairies, bibliothèques) sont vraisemblablement un des facteurs de cette diminution. Ce qui est par contre intéressant, c’est l’évolution de la nature de la lecture. Les Français ont probablement eu envie de mieux comprendre le monde et de décrypter la crise que nous avons traversée : ils ont lu davantage de livre de reportages et d’actualité (essais, biographies…), mais moins de romans (-7 points) et de livres pratiques (-7 points).
Néanmoins la lecture conserve une bonne image et nos compatriotes associent des valeurs très positives à la lecture, qui est une source de plaisir (+8 points), d’apprentissage et de découverte de nouvelles choses (+ 13 points) et de bonheur et d’épanouissement (+20 points).
Enfin l’étude confirme que les Français sont très attachés à leurs librairies. 80% des acheteurs déclarent s’y être procuré des livres en 2020. C’est là que l’on trouve l’explication du reclassement des libraires en commerces essentiels depuis quelques semaines.
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Si on veut bien connaître Nice, sa vie, ses émotions, ses quartiers, il faut lire le livre de Patrick Allemand, même les niçoises, comme moi, ont beaucoup appris sur l’histoire et les traditions de la Vie

Merci aux enseignants!

Je rend hommage aux enseignants qui n’ont toujours pas bénéficié d’un statut de prioritaire pour la vaccination, ce que je trouve incompréhensible.
Je rend hommage aux personnels de direction des établissements scolaires qui depuis des semaines jonglent entre fermetures de classes et réouverture ce qui a du être un véritable casse tête.
Les écoles vont fermer ce soir pour 4 semaines dans toute la France. Tout simplement parce que l’on ne pouvait plus faire autrement.

Faut-il croire à la mi-mai ?
C’est la perspective tracée par le président de la République.
Tout est possible avec ce virus qui nous rend humble. Avec ce variant anglais qui complique tant la tache de nos soignants.
Face à ce virus chaque pays a adopté sa stratégie en fonction de son peuple et de ses réactions. Cela va de mesures simples et lourdes comme en Allemagne au dispositif français complexe à souhait mais censé répondre au virus par des mesures ultra précises, détaillées. Chaque semaine les décrets tombent sans pour autant faire fléchir le nombre de morts.
Aussi, en pleine hausse exponentielle de toutes les courbes et notamment du taux d’incidence et des lits de réanimation occupés, annoncer que dans six semaines on allège peut paraître audacieux.
Pourtant on a vu lors des deux premières vagues qu’elles pouvaient se briser aussi vite qu’elles ne montent.
N’étant pas scientifique, c’est sur ce seul constat que j’ai décidé de croire. ET VOUS ?

Spectacles : Et si l’espoir venait de Barcelone ?

Ce poste peut paraître décalé vu l’actuelle situation sanitaire de la France.
Mais pourtant je ne veux pas laisser sans l’évoquer cette lueur d’espoir pour des professions qui souffrent.
Et s’il était possible d’avoir une vie culturelle pendant la pandémie, et même d’aller à des concerts de rock dans des conditions sûres ?
C’est à cette question que veulent répondre les catalans qui ont tenté une expérience pilote samedi soir à Barcelone, avec un concert sans distances sociales mais avec des participants testés préalablement et dûment masqués. Et en partenariat avec un hôpital.
C’est la grande salle du Palau de San Jordi, sur la colline de Montjuïc, qui a accueilli ce premier grand concert pop depuis le début de la pandémie.
Cette expérience ouvre un nouvel espoir pour le monde des spectacles, en Espagne mais aussi dans le reste de l’Europe, pour essayer de continuer à survivre malgré la pandémie. Ce grand concert test reprenait le flambeau d’une tentative précédente, menée en décembre à plus petite échelle, avec 500 spectateurs dans un théâtre de Barcelone, dans des conditions à peu près similaires.
S’il s’avère que cette expérience est concluante et ne se termine pas par un méga cluster, il serait intéressant de s’en inspirer.
Réponse dans 15 jours.