Cette galerie de plus de 60 mètres de long était sous le square du colonel Jean-Pierre où se déroulent actuellement des travaux de restructuration du quartier dans le cadre du PNRQAD (Programme de rénovation des quartiers en difficulté)
Les archéologues ont confirmé qu’il s’agissait bien d’un abri Anti aérien construit à proximité d’un objectif stratégique, la gare SNCF. Il a été construit en zigzag afin de briser le souffle d’une éventuelle explosion.
D’après les premières constatations il aurait peu servi.
Ce n’est pas le seul abri ou galerie.
Il en existe d’autres, notamment sous la colline du château, des galeries secrètes creusées pendant la Seconde Guerre mondiale. Tout commence en septembre 1939, quand la défense passive entreprend de créer un abri antiaérien pour 400 personnes sous le château. En 1943, les Allemands de la Kriegsmarine, installés à l’Hôtel suisse, vont réquisitionner le chantier pour le transformer en blockhaus. Deux galeries sont percées dans la roche calcaire. L’une d’elles passe sous la chaussée du quai des États-Unis et rejoint alors une casemate d’artillerie sur la plage des Bains de la police. Ce boyau inachevé d’une centaine de mètres, aujourd’hui fermé en son milieu, est resté inchangé. Le plafond est parcouru du câblage d’époque. On y aperçoit encore des traces de coffrage.
Peut être qu’un jour elles seront ouvertes au public ?