Journée Nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l’état français et d’hommage aux justes de France

 

La cérémonie s’est déroulée ce matin à la gare SNCF de Nice, en présence du nouveau préfet des Alpes-Maritimes, Bernard Gonzales.

Une cérémonie très émouvante en présence de Suzanne Mayer Tarika, sauvée des rafles par la famille Giribone

Cette cérémonie qui permet désormais à la France de regarder son histoire n’a été possible qu’après le discours de Jacques Chirac au Vel d’Hiv, le 16 juillet 1995. Pour la première fois, la France reconnaissait sa faute.

« Le 16 juillet 1942, la France, patrie des Lumières, patrie des Droits de l’homme, terre d’accueil, terre d’asile, la France, ce jour là, accomplissant l’irréparable. Manquant à sa parole, elle livrait ses protégés à leurs bourreaux. Nous conservon s à l’égard des déportés juifs de France une dette imprescriptible »

Jacques Chirac.

Torrin et Grassi : pendus pour notre liberté.

Il y a 75 ans, le 7 juillet 1944, Séraphin TORRIN et Ange GRASSI, de la commune de Gattières, étaient pendus par les Allemands aux réverbères de l’avenue de la Victoire, aujourd’hui avenue Jean Médecin. Tous deux appartenaient à la formation locale des Francs Tireurs et Partisans.

Épilogue d’une expédition punitive des nazis contre la commune de Gattières où quelques jours auparavant un sous-officier allemand avait été tué.

Chaque année, le 7 juillet, les niçois se retrouvent place Masséna pour se souvenir. Malheureusement hier je n’ai pu être présent mais je ne manque quasiment jamais cette commémoration.

Pourquoi ? La résistance niçoise est parsemée de tragédies. Prochainement, le 15 août 1944 nous irons honorer le souvenir des fusillés de l’Ariane. Le 28 août ce sera le Palais Stella.

Les dates ne manquent pas mais aucune n’a marqué la mémoire collective des niçoises et niçois autant que le 7 juillet 1944.

C’est la forme qui a marqué les esprits et les mémoires. Torrin et Grassi ont été pendus. Mais ils sont restés exposés 3 heures, en plein été. Les niçois ont été nombreux à les voir, devenus masses inertes. il y a de moins en moins de témoins directs de cette atrocité mais elle a été racontée à ma génération afin que leur souvenir ne s’éteigne pas.

Ils ont sacrifié leur vie pour notre liberté.

Ce matin, l’hommage à Loulou Fiori

 

Christian Estrosi qui cite Jaurès dans son adresse aux instituteurs : « vous tenez en vos mains l’intelligence et l âme de nos enfants et vous défendez la patrie », cela fait drôle mais cela a donné le ton d’une cérémonie œcuménique pour honorer Louis Fiori.

Honorer le résistant, élève au lycée Masséna, entré en résistance pour chasser l’occupant nazi après s’être payé lui même son premier fusil. Il appartient au FTP dès Janvier 1943, sur Carros, puis dans la Tinée, à Menton enfin à Sospel. Il a prolongé cet engagement au Musée azuréen de la Résistance.

Honorer le hussard de la République.
L’école était sa passion. C’est par l’enseignement qu’ il nourrissait l’ espérance d’un futur meilleur pour tous.
Il fut instituteur à Saorge, Fontan, au Broc avant de finir sa carrière comme directeur de l’école de la Bornala.
Il était proche des responsables de l’école Barsamian qui se rappelaient de son émotion lors de l’ouverture de leur école car pour lui c’ était une nouvelle école.

Honorer l’élu communiste qui fut élu de 1953 à 1998, conseiller municipal aux côtés de Charles Caressa, conseiller départemental dans l’ex 9eme canton de Nice. Enfin conseiller régional jusqu’en 1998.

Pour moi Loulou c’est deux souvenirs inoubliables.

En campagne pour les élections régionales de 1998, nous étions allés faire les villages de la vallée de l’Esteron. Sur le coup de 16 heures pour nous détendre un peu, on avait entamé une mémorable partie de pétanque. Loulou faisait équipe avec Jacques Tiberi et moi avec Marc Daunis et devinez qui gagna, les communistes 13 à 12.

En 2008, il m’avait fait l’honneur d’accepter d’être le 69eme et dernier candidat de la liste « Changer d’ère » que j avais conduite pour ma 1ere candidature aux élections municipales. Je me souviens parfaitement de cette présentation de liste où il avait été ovationné par toute la gauche.

C’était ce matin à la Bornala, pour Louis Fiori, estimé de tous, au delà de tous les clivages.
Avec Philippe Pellegrini, Bob Ktk, Joel Rami, Kirkor Ajderhanyan,

Le marché aux fleurs : A défendre absolument

 

Une fois n’est pas coutume, l’actualité politique étant occupée par les réactions à l’ intervention du président de la République j’offre à votre regard cette photo du marché aux fleurs prises dans les années 1930.

Comme vous pouvez le constater, le marché commence rue Saint François de Paule devant l’actuelle mairie, devant l’opéra de Nice dont on remarque les colonnes et il se poursuit vers le cours Saleya.

Il faut bien avoir en tête que dans ces années là, le marché aux fleurs de Nice est l’un des plus importants du monde.

Nos collines regorgent de serres et de fleurs et la spéculation immobilière qui a atteint son paroxysme dans les années 1965 à 1980 n’a pas encore frappé. On cultive encore l’œillet en grande quantité et la production s’exporte à partir du MIN Fleurs, aujourd’hui totalement sur dimensionné pour les quelques producteurs qui survivent.

Immanquablement cela a des conséquences sur le marché aux fleurs du Cours Saleya qui perpétue plus une histoire qu’une réalité économique. C’est pour cela que j’ai toujours soutenu les fleuristes dans le projet de restructuration qui faisait initialement la part trop belle aux terrasses des restaurants.

Nous ne reverrons plus le marché aux fleurs des années 30, tout évolue et il ne faut pas regarder dans le rétroviseur mais devant nous.

Le jour où le Cours Saleya verra disparaître ses fleuristes, les terrasses des restaurants seront moins pleines.

Il appartient à notre génération de sauver ce marché. Ce n’est ni de la démagogie, ni du sentimentalisme mais simplement une volonté de préserver cet écrin pour que la fleur ne disparaisse pas après avoir tant compté pour notre économie et qui demeure un pôle touristique important pour Nice.

Le marché aux fleurs : A défendre absolument

 

Une fois n’est pas coutume, l’actualité politique étant occupée par les réactions à l’ intervention du président de la République j’offre à votre regard cette photo du marché aux fleurs prises dans les années 1930.

Comme vous pouvez le constater, le marché commence rue Saint François de Paule devant l’actuelle mairie, devant l’opéra de Nice dont on remarque les colonnes et il se poursuit vers le cours Saleya.

Il faut bien avoir en tête que dans ces années là, le marché aux fleurs de Nice est l’un des plus importants du monde.

Nos collines regorgent de serres et de fleurs et la spéculation immobilière qui a atteint son paroxysme dans les années 1965 à 1980 n’a pas encore frappé. On cultive encore l’œillet en grande quantité et la production s’exporte à partir du MIN Fleurs, aujourd’hui totalement sur dimensionné pour les quelques producteurs qui survivent.

Immanquablement cela a des conséquences sur le marché aux fleurs du Cours Saleya qui perpétue plus une histoire qu’une réalité économique. C’est pour cela que j’ai toujours soutenu les fleuristes dans le projet de restructuration qui faisait initialement la part trop belle aux terrasses des restaurants.

Nous ne reverrons plus le marché aux fleurs des années 30, tout évolue et il ne faut pas regarder dans le rétroviseur mais devant nous.

Le jour où le Cours Saleya verra disparaître ses fleuristes, les terrasses des restaurants seront moins pleines.

Il appartient à notre génération de sauver ce marché. Ce n’est ni de la démagogie, ni du sentimentalisme mais simplement une volonté de préserver cet écrin pour que la fleur ne disparaisse pas après avoir tant compté pour notre économie et qui demeure un pôle touristique important pour Nice.