Nice au Cœur se battra par tous les moyens pour empêcher la démolition d’Acropolis et du TNN. C’était dans notre projet et peu importe notre score, nous avons la conviction que les Niçois et des Niçoises vont se mobiliser contre cette folie.
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Démolir Acropolis et le TNN c’est du grand n’importe quoi !
Il faut en finir avec cette stratégie d’annonces spectaculaires dont un des objectifs est de faire débattre là dessus pour éluder les vrais problèmes.
Certes Acropolis n’est pas une réussite esthétique mais le palais des congrès reste très opérationnel et il vient de le démontrer en réalisant en 2019 sa meilleure saison de congrès. Parallèlement 12 millions d’euros de travaux de remise aux normes viennent d’être réalisés et ce sont les seules grandes salles du centre-ville.
Personne n’a la capacité ni l’expertise pour vérifier ses déclarations à propos du TNN mais je trouve que le MAMAC et le TNN formaient un ensemble cohérent. Les dissocier serait une faute.
En tout cas ce serait un coup dur pour les quartiers alentours et pour l’ensemble des restaurateurs limonadiers et du commerce du centre ville qui représentent des milliers d’emplois.
Enfin c’est un nouveau gouffre financier qui s’annonce. On pensait en avoir terminé avec la folie des grandeurs avec le souterrain de la ligne 2 du tram qui a endetté la ville et la métropole à hauteur de 2 milliards mais le père de la dette est de retour !
Financièrement cette affaire représente une somme délirante d’au moins 500 millions d’euros et encore des années de chantier en cœur de ville pour des niçois qui n’en peuvent plus.
Enfin, c’est un non-sens du point de vue écologique du fait de l’impact des travaux de démolition.
Les arbres qui seront plantés là vaudront de l’or. Niçoises et niçois ne laissez pas faire une chose pareille qui impactera notre vie quotidienne. Il est encore temps de réagir. Rejoignez #niceaucoeur
Artistes de rue : un arrêté municipal qui ne règle rien.
Son seul mérite est effectivement comme l’a déclaré Steve Villa-Massone de reconnaître qu’il existe des artistes de rue à Nice.
Mais franchement, à vouloir ménager la chèvre et le chou, cet arrêté ne règle pas grand chose. Ou plutôt si, ce n’est ni plus ni moins qu’un recadrage qui ne dit pas son nom.
Les sites autorisés appellent déjà un commentaire. Certains ne seront jamais exploités tout simplement parce que peu de monde y passe, c’est notamment le cas de la place de l’armée du Rhin. On se demande quelle mouche a piqué le rédacteur de cet arrêté.
Sans surprises les places de Nice sont les premières bénéficiaires. Il y a 6 places à Masséna, 3 à Magenta, 3 à Grimaldi (rarement les artistes de rue s’y produisent), les places Rosetti, Charles Félix et Pierre Gautier disposent chacune de 4 places et la place Saint François, une seule. On se demande bien où mettre 4 emplacements d’artistes de rue, place Rosetti alors que les tables des glaciers et limonadiers occupent quasiment tout l’espace.
Sont également mentionnés avec un emplacement par lieu, l’angle rue de Suisse avenue Jean Médecin, les deux entrées de Nice Étoile (Biscarra et Dubouchage), la coulée verte derrière le miroir d’eau, l’arrêt Thiers du Tram et le parvis de la gare du Sud place De Gaulle.
Il est tout de même invraisemblable que le quai des États-Unis et la Promenade des Anglais ne soient pas ouverts aux artistes de rue alors que c’est là, notamment en soirée, que se concentrent les flux touristiques.
Par ailleurs, à quoi cela sert-il d’offrir 8 emplacements place Garibaldi s’il y a interdiction pour les artistes de rue de faire appel à une sonorisation amplifiée ou électrifiée.
Enfin l’heure limite fixée à 22 heures en été est complètement en décalage par rapport à l’attrait touristique de notre ville de Nice.
Cherchez un synonyme de jardin ? C’est coulée Verte !
En annonçant hier la création d’une nouvelle coulée verte à la « Libération », le maire de Nice m’a fait juste sourire. On connaît ses talents de communicant, mais il ne s’agit que d’une vulgaire extension de l’actuel jardin Thiole.
Le jardin Thiole serait agrandi vers l’avenir Raymond Comboul. C’est-à-dire que ce qu’il se prépare, c’est simplement la suppression de deux petits parkings de quartiers, bien pratiques pour les riverains la nuit et pour les clients de marché.
Ainsi, ils seront contraints d’aller au nouveau parking sous la halle de la bibliothèque Raoul Mille, où les tarifs sont exorbitants. Quant aux riverains ce sera pour eux un nouveau casse-tête.
Cette « coulée verte », terme très populaire chez les Niçois, dénature tout simplement le terme car elle n’ en est pas une. C’est parce que les espaces végétaux compris entre le Théâtre de Nice et la mer ont été réalisés sur le cours du Paillon que le terme « coulée verte » à été retenu.
Ici, rien de tout cela, le jardin Thiole sera tout simplement agrandi.
Conseil de quartier numéro 9 : une comédie humaine
A l’espace Garibaldi s’est déroulé ce soir le conseil de quartier numéro 9, qui regroupe les quartiers du Port, de Riquier et celui du Mont Boron.
Une cinquantaine de personnes était présente. C’est Pierre Paul Léonelli qui préside désormais cette réunion et ce, par décision du maire dans son arrêté du 9 Septembre.
Stupeur chez pas mal de participants, puisque, jusqu’à présent, c’était Denise Fabre qui assumait cette lourde charge. Tout naturellement, personne n’avait été prévenu : c’est cela la démocratie estrosienne !
Il est vrai que cela témoigne de la part du Maire d’un certain sens politique : il y avait de nombreux mécontents dans la salle et Paulo est un vieux briscard, plus aguerri à des salles conflictuelles que notre présentatrice nationale.
Les amabilités ont fusé. Le dénommé Vardon, identitaire et désormais bien identifié, n’hésitant pas à traiter notre adjoint à la propreté … de clown !
La coulée verte a été évoquée avec son lot de fantasmes. Elle coûtera finalement 30 millions d’euros, mais ce n’est pas le pire des projets d’Estrosi même s’il s’est mis en tête de grillager l’ensemble pour le « sécuriser ». Les jeunes apprécieront, les touristes aussi. D’autres se sentiront peut-être rassurés.
L’organisation de la séance est plutôt bonne, les services rodés, les diaporamas électroniques défilent. On apprend que les travaux seront terminés … fin 2013. Nous serons alors en pleine campagne électorale mais … cette coïncidence de calendrier est bien évidemment fortuite !
Cependant, la salle gronde lorsque vient la question des parkings. Eh oui ! Les grands champions de l’Estrosie sont, en fait, de tristes petits joueurs ! Ils vont supprimer un parc entier de stationnement tandis que ceux censés les remplacer, le parking Sulzer et le parking Foderé ne sont pas encore construits !
Puis vient de la salle l’autre gros problème : le centre Constanzo. Notre très expérimenté Adjoint botte habilement en touche en annonçant une réunion spéciale « à venir » pour en parler. Cela permet toujours de gagner du temps en attendant la lente dégradation des bâtiments concernés …
La cohabitation entre les restaurants et les riverains du port n’est pas non plus un long fleuve tranquille. Les uns se plaignent que les riverains sont garés dans les espaces livraisons, et les autres que les livreurs stationnent en double file.
Lors d’un joli dérapage verbal, une riveraine a indiqué, à propos des paraboles, que celles-ci, pas plus que les portes mauresques, ne faisaient « couleur locale ». Encore une dont le cœur doit balancer entre le FN et les identitaires !
En clair, le résumé d’une petite société, avec ses excès, ses couleurs.
Le conseil de quartier, c’est la « vraie vie ».