La nouvelle a secoué trous ceux qui s’intéressent à l’économie azuréenne. Galderma, entreprise pharmaceutique spécialisée en recherche et développement va fermer et 400 emplois sont menacés.
Ici, on n’est pas au fond de la Corrèze mais à Sophia Antipolis, la première technopole d’Europe.
Ici, il ne s’agit pas d’ouvriers qualifiés mais d’ingénieurs et de chercheurs, ce qui démontre que contrairement à une idée reçue, le haut niveau de qualification ne protège pas de tout.
Ici aussi, on évoque un repreneur potentiel qui ne garderait que 150 emplois sur les 400 menacés.
Ici, on ne brûle pas des pneus ou des palettes, il n’y a pas de drapeaux rouges mais une autre culture syndicale qui négocie pied à pied le meilleur avenir possible pour chacun.
Ici, même si les cadres sont censés être plus mobiles, on connaît les mêmes problèmes de mobilité car de nombreuses femmes élèvent seules leurs enfants.
Ici comme ailleurs, quel que soit le niveau de qualification, quand il y a fermeture, la direction se comporte mal avec les salariés.
Finalement, le seul moyen supplémentaire que les salariés ont vis-à-vis de Galderma, c’est qu’ici, le crédit impôt recherche a été important et qu’il faut voir dans quelle mesure on peut en exiger le remboursement.
Finalement, la seule différence réside dans la stratégie de communication, les GMetS privilégiant les actions coup de poing pour faire parler d’eux, les Galderma étant très actifs sur les réseaux sociaux.
Mais, à Sophia comme au fond de la Corrèze, la peur de l’avenir est la même quand on perd son emploi.