Communiqué de Presse : Crise au RNCA – « Je ne suis pas un menteur ! »

 

 De retour d’une mission à l’étranger, dans le cadre de mes délégations au Conseil régional, je prends connaissance avec stupéfaction de l’interview de Gilles Veissière à Nice-Matin sur le rugby niçois, ainsi que les déclarations de Pascal Coste qui nie opportunément n’avoir jamais été intéressé par le Rugby Nice Côte d’Azur.

Tout cela est très surprenant.

Dans l’interview accordée par Gilles Veissière à Nice-Matin le 17 mars, il me traite de menteur, parle de déontologie, d’équité de traitement, d’éthique, en fuyant ses propres responsabilités sur le rôle de la Mairie dans la reprise du club par le duo Deffins-Tordo et en affirmant que la reprise du club de rugby ne concernait pas la mairie (« Comment le maire pourrait faire de l’ingérence ? »).

Il ne s’agit pas ici d’une parole contre une autre parole. Dans cette affaire, il y a plus que ma parole. Il y a les déclarations irréfutables des uns et des autres.

Contrairement à ses dires, Gilles Veissière est bien intervenu. J’en apporte la preuve ! C’est la déclaration des joueurs Jérémy Benstaali, Bastien Sainte-Croix et Josselin Lapierre qui ont parlé au nom de l’équipe. Le Nice-Matin du 2 mars 2012 rapporte leurs propos : « En septembre, nous avons été reçu en marie par M . Veissière qui nous a parlé du projet de monsieur Deffins qui avait l’aval de la mairie. C’était à condition que l’équipe en place s’en aille. On a mis au courant les joueurs. »

Concernant Pascal Coste, j’ai eu plusieurs échanges téléphoniques et un rendez-vous avec lui dans les jours précédant les déclarations de Gilles Veissière. Il déclare « avoir été contacté, mais que le RNCA ne l’intéresse pas » jetant ainsi le doute sur la probité de mon propos. Il a bien été porteur d’une offre. Là encore, il y a plus que ma parole dans cette affaire. Il y a les déclarations irréfutables de Pascal Coste lui-même. Dans le Nice-Matin du 19 septembre 2011, lors d’un article consacré à sa réussite en tant que chef d’entreprise, il déclarait à Sylvie Beal, rédactrice de l’article : « J’étais à la tête d’une équipe dans le Tarn et Garonne. Et je ne m’en cache pas, j’ai failli racheter le club de Nice. C’est passé près, ça me titillait… ».

Les deux sont pris « la main dans le sac ». C’est pitoyable et méprisable.

Je ne sais pas quelles sont les causes d’un tel revirement. Peut-être que les discussions avec la mairie sur la manche de championnat du monde de jet-ski que Monsieur Coste voudrait organiser à Nice et pour laquelle le chef d’entreprise est en attente d’une réponse depuis le 8 avril 2011 ont soudainement avancé positivement.

Quoi qu’il en soit je ne me laisserai pas traiter de menteur par deux personnes dont j’avance la preuve irréfutable qu’ils ont tenus des propos contradictoires à trois journalistes différents du même quotidien régional.

Quand on parie sur l’amnésie des gens, il faut éviter d’avoir en face de soi quelqu’un d’organisé !

Des Saisons et des Mots au Quartier Bon Voyage – Saint Charles

 

J’ai assisté, la semaine dernière, à la clôture de cette très belle manifestation. Il s’agissait d’un partenariat entre  l’association Épilogue, qui a maintenant récupéré l’ancienne pharmacie des Chênes pour en faire une bibliothèque, et le Centre d’Animation Loisirs du quartier Bon-Voyage.

Chaque année, Stéphie, la directrice d’Épilogue, trouve une nouvelle idée pour établir un lien entre les jeunes des quartiers et la littérature. Cette année , elle a réussi à fédérer toutes les associations du secteur, Agora, AMMF, APT, l’INS, le CAL, etc… pour faire construire un parcours poétique par des enfants et des adultes des quartiers Saint-Charles et Bon Voyage, .

Tout le monde s’est impliqué et il était particulièrement émouvant de voir tous ces mots écrits, sous forme de kakémonos ou de banderoles sur les balcons et les façades d’immeubles,  comme si les familles s’étant impliquées, et par ce geste, souhaitaient le montrer publiquement.

Le point de départ de ce parcours, de cette balade (ballade aussi, peut-être) était le centre d’Animation Loisirs Bon Voyage. Venaient ensuite le Pont Michel, puis les deux côtés du boulevard Louis Braille jusqu’à la Pharma-Livres de l’association Epilogue. Bien sûr, on pouvait voir les enfants parcourir ce trajet. Toutes les écoles du secteur ont également été associées, de la grande section de maternelle, jusqu’au collège. Les parents étaient plutôt fiers de voir le quartier valorisé par cette initiative et des promeneurs s’attardaient à lire ces poèmes, la plupart d’entre eux illustrée.

La veille, il avait plu mais au moment de la clôture, un immense travail avait été fait pour que tout fût remis en place. Et la plus belle preuve que cette action a été une réussite, c’est que nulle part, ces poèmes n’ont été arrachés, même par les « sauvageons » … Et même une semaine après, quelques uns restent encore accrochés dont, seul, le temps aura raison.

Bravo à tous !

A la Fête de la Sainte Fleur

 

Aujourd’hui c’était la Sainte Fleur, la fête des horticulteurs et des fleuristes.

Contrairement à d’autres fêtes comme la Saint Pierre pour les pécheurs, cette fête n’est pas ancrée dans nos traditions puisque sa première édition remonte à 1996.

Néanmoins, cette fête a pris sa place et les riverains du Vieux Nice y sont très attachés. Il faut dire qu’après la messe à la cathédrale Sainte Réparate, il y a le défilé des  femmes-fleurs dans le Vieux Nice. Elles étaient six cette année arborant de superbes tenues très fleuries. A ce niveau, le fleuriste n’est plus un simple vendeur de fleurs. C’est bien plutôt  un véritable art floral qui trouve là son expression, tout un savoir faire, une tradition.

L’impact touristique est  également très important : j’ai entendu beaucoup d’étrangers sur la Place Pierre Gautier. Ils  prenaient des photos. La sainte Fleur, c’est le travail de plus de 60 bénévoles. Dix-mille tiges sont utilisées pour animer la Vieille Ville. Partout des femmes portent des œillets. Même si cette fleur n’est pas la seule de notre département, elle est le symbole de notre horticulture.

Ce qui est à souligner, c’est que cette fête, partie de Nice, est en train de se propager nationalement. Partout  où nous avons encore de l’horticulture, elle doit être défendue dans un contexte fortement concurrentiel où il n’y a pas que la tulipe de Hollande, mais aussi désormais beaucoup de fleurs coupées qui arrivent d’Amérique du Sud ou d’Afrique.

C’est en constatant le devenir du marché aux fleurs du Cours Saleya en comparaison d’il y a trente ans que l’on comprend les difficultés de la profession. Ce lieu rempli de traditions mériterait d’ailleurs que l’on s’y intéresse davantage car il fait profondément partie de notre patrimoine.

La Région au DécaNation

 

Le DécaNation a été une belle réussite. La mentalité de l’athlétisme n’a rien à voir avec celle de nombreux autres sports. Certes, l’argent et le dopage y ont désormais pénétré mais il demeure un corpus de valeurs qui me convient tout à fait. Le DécaNation a été suivi par un public sympa, très souvent familial, toujours prompt à encourager les athlètes à se dépasser. Il y a toujours une envie de voir une performance.

Les organisateurs en avaient monté une, quelque peu artificielle. Une tentative du 4X1500m français de battre le record du monde des Kenyans. Dès le premier relayeur, il était acquis qu’il ne serait pas battu.  Dès le second, on savait que même le record de France ne serait pas battu. Mais quelle importance, en fait ? L’essentiel n’était-il pas le retour de l’athlétisme de haut niveau dans ce stade qui a vu tant de grandes performances accomplies par les athlètes légendaires tels que Sergueï Bubka, Steve Cramm, Saïd Aouita, Marie-Josée Pérec…

La France a terminé 4ème échouant à 4 points de l’Allemagne. Sans deux chutes, nous aurions probablement pu accrocher un podium.

Il y avait là de bien beaux athlètes, Maïdine Mekhissi, Mehdi Balah, Muriel Hurtis, 2ème du 400 mètres. Christine Arron, en passe de devenir la Longo de l’athlétisme, inusable, encore 4ème du 100 mètres en 11.71.

Lavillenie a gagné à la perche avec 5m82 mais décidément, ce garçon n’est pas une assurance tout risque, il n’a réussi à passer 5m50 qu’à son 3ème essai.

Il y avait aussi Christophe Lemaître qui a gagné et battu une légende du 100 mètres, Justin Gatlin, sur le fil alors qu’il avait 1m50 de retard après 20m. Il a des départs aussi laborieux que ceux de Carl Lewis.

Ce DécaNation a été pour moi l’occasion de découvrir des athlètes bien dans l’esprit de ceux qui ont vraiment donné le meilleur pour le maillot bleu : Mélanie Mélfort, deuxième du saut en hauteur avec un saut de 1m93 et Eloyse Lesueur qui a sauté à la longueur 6m91.

En tout cas, ce fut un bel après midi ! Le Conseil Régional était partenaire et avait invité 400 jeunes de différentes associations pour un après-midi décontracté qui a été pour tous un bon souvenir.

J’ai remis aux Russes le trophée du second en fin de soirée alors qu’il y avait sur le Nikaïa une luminosité extraordinaire dans un ciel d’orage.