Je n’ai pas été à l’inauguration du parc du Ray, projet contre lequel j’ai pris position avec clarté. De la bataille menée contre le déménagement du stade du Ray qui a été la clef de voûte du projet, il reste des témoins de notre travail d’opposants.
Le maintien de la Rotonde, là où des générations de niçois sont venues acheter leurs billets pour la populaire Sud
Le maintien d’une partie de la populaire Sud, témoin de ce passé sportif.
Le maintien sur le site d’un terrain de grand jeu dont on se rend compte à posteriori qu’il n’est pas homologable par la fédération française de football pour des rencontres, car trop petit. Et ce n’est pas la première fois ! Le stade Charly Marchetti à Saint Roch est également trop petit ! C’est affligeant.
Il reste aussi une véritable tromperie orchestrée par le pouvoir municipal en place qui, dans un premier temps, avait présenté un projet avec 80 logements pour terminer à plus de 300 logements, équilibre financier de l’opération oblige.
Cette opération, avec celle de la gare du Sud, illustre mieux que tout le reste, la manière dont Christian Estrosi, qui n’a plus d’argent dans les caisses, est devenu l’otage des promoteurs immobiliers.
Aujourd’hui c’était donc l’inauguration. Le lendemain de sa déclaration de candidature, elle se fait sous le haut patronage de Nicolas Sarkozy, ancien président de la République.
Cette coïncidence qui n’en est pas une a une véritable dimension politique et nous devons le dénoncer avec force. Cette inauguration n’a pas qu’un caractère institutionnel. La présence de Nicolas Sarkozy en fait un acte politique, un acte de campagne électorale.
J’ai donc saisi la commission des comptes de campagne en demandant à ce que la totalité des frais de cette inauguration soit imputée au candidat Estrosi et non au maire Estrosi.