C’était ce que je redoutais le plus et, heureusement que cela a échoué. Un projet d’attentat a été déjoué à Marseille grâce à la compétence de nos services de renseignements qui ont intercepté les terroristes avant qu’ils ne passent à l’acte. Il faut saluer cette réussite de nos services de sécurité qui démontrent que la politique volontariste de notre gouvernement est efficace.
Il est évident qu’une nouvelle boucherie, comparable à celles du Bataclan ou de Nice ne serait pas sans incidence sur l’issue d’un scrutin présidentiel particulièrement serré où quatre candidats peuvent encore espérer se qualifier.
D’ailleurs, même si c’est la modération des propos qui a prévalu dans les réactions profondément républicaines qui ont été celles des candidats, l’une d’entre eux, Marine Le Pen, n’a pas hésité à se saisir de cette opportunité pour remettre au cœur de la campagne présidentielle les thèmes de l’insécurité, de l’immigration et du terrorisme et pour faire preuve de démagogie. « Avec moi, il n’y aurait pas eu Merah », a t’elle affirmé chez Bourdin !
Elle se souvient parfaitement de l’impact qu’avait eu le Bataclan sur les élections régionales où le FN a atteint sont plus haut niveau historique 27,5%. C’est la raison pour laquelle le niveau d’alerte est maximal.
On sait tous que l’objectif de Daesh est de fragiliser la République et la Démocratie en France. Il n’y aurait rien de plus efficace que l’élection de Marine Le Pen pour provoquer ce chaos tant espéré par l’Etat Islamique. Elle est à son corps défendant l’alliée objective de Daesh. Soyons lucide, Daesh se sert du FN et le FN se sert de Daesh.
Espérons que cette campagne et cette élection se déroulent dans des conditions normales et que le contexte laisse les français choisir sereinement leur destin.