COMMUNIQUE DE PRESSE
La loi instaurant le 19 mars 1962 comme journée nationale de commémoration, après des débats houleux, a été adoptée. Elle est devenue une loi de la République qui doit s appliquer partout sur le territoire de la République et y compris à Nice.
Le refus du maire de Nice de faire participer notre ville aux célébrations républicaines du 19 mars, en précisant « assumer son insoumission » est un acte grave.
Qu’il ridiculise un peu plus son auteur, qui a osé lancer, le 23 octobre 2012, « vive l’Algérie Française » est une chose. Se réclamer du Général De Gaulle, l’homme du 19 mars 1962, et vouloir transformer sa ville, à l’heure de l’apaisement et de la cicatrisation des plaies, en sanctuaire de l’OAS, est un paradoxe. Un paradoxe qui rappelle que l’homme n’a aucune conviction.
Mais, qu’un élu de la Nation, assume le fait qu’il ne respecte pas la loi qu’il contribue à élaborer en tant que parlementaire à l’Assemblée Nationale, est encore plus grave. Quel exemple donne le maire à la jeunesse niçoise ? Comment peut-il avoir ensuite une crédibilité vis-à-vis de jeunes auxquels il adresse des rappels à la loi, si lui-même décide de s’en affranchir à sa convenance ? En agissant ainsi Christian Estrosi brave l’ordre républicain et légitime les délinquants.
Enfin, Nice est française et n’est pas estrosiste. Il ne peut pas agir comme si la ville était devenue sa propriété personnelle. Nice devient l’otage de son maire et ce particularisme immature devient chaque jour un handicap grandissant pour notre ville.