COMMUNIQUE DE PRESSE

 

 

Emplois sur la Ligne 2 du Tram: ESTROSI avance le chiffre de 10 000 emplois créés
La vérité, ce sont 475 emplois réellement créés sur l’année au maximum

En lisant la double page de notre quotidien régional consacrée aux grands chantiers dans l’édition du Mardi 20 septembre, je constate avec étonnement que l’article avance le chiffre de 10 000 emplois créés pour la seule construction de la ligne 2 du tramway.
A un moment où l’emploi est l’espoir dans tant de familles frappées par la crise, il est immoral de balancer un tel chiffre à la « cantonade » pendant un discours.
La ligne 2 du tram ne créera pas 10 000 emplois. En ETP (Equivalent Temps Plein), à titre de comparaison, la ligne du tramway de Brest, pour 300 millions d’€, dont la construction a représenté 2.1 millions d’heures de travail sur chantier, n’a créé qu’entre 320 et 600 emplois ETP par an répartis de la manière suivante :

–         511 ETP en 2009

–         658 ETP en 2010

–         330 ETP en 2011

–         326 ETP en 2012

Or, il ne s’agit pas que de créations d’emplois nettes. L’entreprise a déjà ses emplois en CDI. On estime en général la création nette d’emplois supplémentaires nécessaires pour un tel chantier à 30 % soit pour reprendre l’exemple brestois 100 à 220 par an.
Même en partant sur une base d’un chantier de 700 millions d’€ et d’environ 5 millions d’heures de travail, cela représenterait entre 700 et 1400 emplois ETP par an sur 4 ans, soit environ 4000 emplois, ce qui est déjà important, mais bien loin des 10 000 annoncés. Cela représente en création nette et annuelle entre 210 et 475 emplois par an sur la ligne 2 du tram.

Patrick ALLEMAND,
Conseiller municipal, Président du Groupe « Changer d’ère »

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

 

Patrick ALLEMAND réclame plus de moyens humains

 dans les lycées des Alpes-Maritimes

 
Actuellement en tournée dans les lycées des Alpes-Maritimes et avant la grève du 27 septembre, Patrick ALLEMAND, 1er Vice-président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, ne peut que regretter la situation dans laquelle se trouvent les lycées régionaux. Plusieurs proviseurs ont fait état de réelles difficultés, de surcharges de classes allant jusqu’à 38 élèves, de difficultés sur la gestion des effectifs enseignants du fait de l’affectation sur des postes vacants à la fin août des TZR (professeurs remplaçants). Mais au-delà de ces difficultés, la situation est encore plus préoccupante dans les effectifs non-enseignants des lycées puisque le taux d’encadrement des contrats aidés dans l’Académie de Nice est inférieur à la moyenne nationale ainsi qu’à la moyenne de l’Académie d’Aix-Marseille.

105 postes de surveillants ont été supprimés dans l’Académie de Nice et les services de vie scolaire s’en trouvent totalement désorganisés. A titre d’exemple, le Lycée du Parc Impérial, où je me suis rendu le 19 septembre dernier, n’a plus ni personnel en contrat aidé, ni infirmière, et la cour n’est plus surveillée pendant la récréation, ce qui pose de vrais problèmes dans une cité mixte Collège/Lycée.

S’agissant notamment de problèmes de sécurité, je demande à Éric CIOTTI et à Christian ESTROSI d’intervenir sans délai auprès des ministères concernés pour que les 105 postes de contrats aidés supprimés dans l’éducation nationale soient rétablies en priorité.

Patrick ALLEMAND
Premier Vice-président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur

Communiqué de presse envoyé à l’issue de l’intervention de Christian Estrosi au cours de cette même conférence de presse

 

Opération d’Intérêt National : la Région est prête à aider à une véritable concertation, mais pas à en cautionner un simulacre..


Le Conseil Régional Provence-Alpes-Côte d’Azur considère que l’ouverture de la phase de concertation sur le devenir de la Plaine du Var – tant attendue par les populations et l’ensemble des acteurs concernés – est indispensable.

J’invite les élus régionaux à y participer et je souhaite qu’au-delà des trois ateliers thématiques prévus soient organisés des réunions territoriales de proximité pour que le grand public y soit associé et que la concertation ne devienne pas une affaire d’initiés.

En revanche, si la concertation se déroule dans l’état d’esprit que Christian ESTROSI a décrit à la conférence de presse d’aujourd’hui, il y aura un problème.

Le Député-maire, Président de Nice Côte d’Azur, a en effet déclaré : « Si on me dit que le M.I.N. il faut le construire à la Baronne, de façon longitudinale plutôt que transversale, j’y réfléchirai. Si on me dit que le M.I.N. ne doit pas aller à la Baronne, je le ferai quand même à la Baronne. Voilà l’idée que je me fais de la concertation ».

Ce n’est certainement pas l’idée qu’ont Michel VAUZELLE et notre exécutif de la concertation, ni de la démocratie participative, et nous ne cautionnerons pas un simulacre de concertation.

Patrick ALLEMAND
Premier Vice-président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Vice-président délégué aux Relations Internationales, Europe et Euro-Région

MICHEL VAUZELLE DEMANDE A L’ETAT D’ASSURER LA PERENNITE DE LA LIGNE NICE-CUNEO

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

MICHEL VAUZELLE DEMANDE A L’ETAT D’ASSURER LA PÉRENNITÉ DE LA LIGNE NICE-CUNEO

Face à la dégradation progressive des sections françaises des lignes ferroviaires Nice-Cuneo et Cuneo-Vintimille qui remet en question le développement des services ferroviaires et la pérennité même de ces lignes, Michel Vauzelle, Président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, a décidé d’alerter le ministre des Transports Thierry Mariani afin de lui demander d’assurer la pérennité de ces lignes et de clarifier les responsabilités de RFF et de la SNCF Infrastructures dans la conduite des travaux de modernisation. En effet, depuis 2007, la ligne Nice-Breil-Tende fait l’objet de travaux de renouvellement des voies et d’augmentation de capacité. Ceci est l’expression de la politique de développement des TER mise en œuvre par la Région sur l’ensemble du territoire de Provence-Alpes-Côte d’Azur. Ce projet, sous maîtrise d’ouvrage de Réseau Ferré de France, et auquel la Région participe à hauteur de 8,75 M€ sur un coût total de 35 M€, doit permettre de passer de 12 TER actuellement à 19 TER en 2012 entre Nice et Breil-sur-Roya. Du fait de retards annoncés par RFF, la réception des travaux est reportée de six mois, ce qui renvoie au service d’été 2012 l’augmentation prévue des fréquences des TER.

Dans le même temps, la section française de la ligne ferroviaire Cuneo–Vintimille, entre Tende et Breil-sur-Roya, subit une dégradation progressive, faute d’une intervention coordonnée des opérateurs et autorités responsables afin d’assurer la maintenance et la remise en état de cette ligne. Face à cette évolution inquiétante pour la pérennité même de la ligne, la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur a demandé à plusieurs reprises à l’Etat de clarifier les responsabilités de RFF et de SNCF Infrastructures et d’adapter les mécanismes de financement. En effet, la décentralisation des transports ferroviaires régionaux de voyageurs et la séparation entre « entreprise ferroviaire » et « gestionnaire d’infrastructures » ont rendu obsolète la convention entre les Etats français et italien.

La situation est désormais critique puisque le plan de transport pour l’année 2012 entre Cuneo et Vintimille est également susceptible d’être remis en cause du fait de désordres apparus sur la voie alors même que les Régions Provence-Alpes-Côte d’Azur, Piémont et Ligurie, autorités organisatrices régionales, ont réaffirmé à plusieurs reprises leur volonté de maintenir et développer les services ferroviaires sur cette ligne. Lors du Comité de ligne qui s’est tenu lundi 5 septembre à Breil-sur-Roya, et malgré l’insistance du Vice-président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur en charge des transports Jean-Yves Petit, la direction de RFF a fait valoir qu’il lui était impossible de conduire ces travaux dans des conditions satisfaisantes du fait des modalités de la Convention de 1970.

Sans ignorer les problèmes engendrés par cette Convention, aujourd’hui inadaptée, la Région considère qu’il est tout à fait possible d’exécuter ces travaux de toute urgence et ainsi de ne pas compromettre le plan de transports 2012 ni de pénaliser davantage les usagers qui attendent un service ferroviaire de qualité. Le Président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Michel Vauzelle, a donc décidé d’alerter par courrier le ministre chargé des Transports, Thierry Mariani, de cette situation afin que l’Etat intervienne et prenne toutes les mesures nécessaires pour assurer la pérennité de cette ligne et clarifier les responsabilités de RFF et de la SNCF Infrastructures, en lien avec les partenaires italiens et régionaux

87% contre le rattachement à la CARF : une défaite pour le Préfet des Alpes-Maritimes

COMMUNIQUE DE PRESSE

87% contre le rattachement à la CARF : une défaite pour le Préfet des Alpes-Maritimes

Patrick ALLEMAND, 1er Vice-président du Conseil Régional Provence-Alpes-Côte d’Azur, et Pascale GERARD, Vice-présidente du Conseil Régional, se réjouissent à plusieurs titres de la consultation qui s’est déroulée dans les 5 communes de la Vallée de la Roya concernant le rattachement à la Communauté d’Agglomération de la Riviera Française (CARF).

En premier lieu, du taux de participation de 46% qui est remarquable compte tenu des intimidations multiples en direction des présidents d’associations et de la population, de l’interdiction par le Préfet d’une consultation institutionnelle et de l’appel de 2 des 5 maires au boycott du scrutin.

En second lieu, du résultat. Avec 87% des votants contre le rattachement à la CARF, il est sans appel puisque le Oui à une intercommunalité autonome l’emporte dans les 5 communes.

Cette consultation constitue une victoire de la démocratie locale dont le Préfet des Alpes-Maritimes devra tenir compte lors de la prochaine réunion de la Commission départementale de coopération intercommunale (CDCI) qu’il a fixé au 16 septembre 2011.