C’est ce que nous avons présenté ce matin en conférence de presse avec Paul Cuturello.
Il y avait en projet une réduction massive de l’offre de transports publics sur le métropole azuréenne.
Il y a eu tout d’abord des réductions inquiétantes, à partir de l’été 2016, avec la suppression et la réduction de fréquences sur les transports collinaires pendant l’été 2016, puis à l’automne des réductions de fréquence à La Trinité et à Saint Laurent du Var. Efin, des menaces de fermeture dès 23h10 sur le réseau Noctrambus.
Toutes ces réductions, mises les unes à côtés des autres, nous ont alertés, sur un éventuel plan global de réduction de l’offre de transports en bus.
C’est c equi s’est confirmé après de sinvestigations complémentaires.
Tout le littoral métropolitain est impacté.Bien entendu, l’impact est inégal mais les 9 communes suivantes sont concernées : Nice,
La Trinité, Beaulieu, Villefranche-sur- Mer, Cap d’Ail, Saint Laurent-du- Var, Cagnes-sur- Mer, La Gaude,Vence.
En fait les réductions sont variées, sournoises et opaques
Il y a des suppressions pures et simples, elles sont rares mais réelles. C’est par exemple le cas de la ligne 19 à Nice au Col de Bast ou de la 58 à Saint Laurent-du- Var.
Il y a surtout des dispositions plus sournoises et plus cachées comme la réduction des fréquences en semaine, du lundi au vendredi, avec notamment des fermetures complètes pendant les heures creuses, par exemple la L85 à la Trinité.
Ailleurs on a diminué de moitié des fréquences le samedi, c’est le cas de la L25 à Nice ou fermé complètement le dimanche, par exemple la L47 à Vence. Etc…
La carte jointe illustre l’ensemble.C’est un plan massif.
On compte au final : 3 suppressions de lignes, 7 fermetures en heures creuses la semaine, 3 diminutions de près de la moitié en semaine, 9 fermetures de ligne le dimanche, 10 réductions d’offre le samedi.
C’EST UN PLAN CACHE D’ECONOMIES DE PRES DE 3 MILLIONS D’EUROS qui était en cours de finalisation.
A – le contexte économique de RLA
1 – La livraison de la Ligne 2 du tram va avoir un impact sur les coûts de fonctionnement de RLA
Ce plan de réduction de l’offre correspond à un plan d’économie, voulu par la Métropole et commandé par Christian ESTROSI à Philippe PRADAL en sa qualité de Président de la Régie Ligne d’Azur. C’est en quelque sorte le diable qui s’habille en Pradal !
Le plan vise à limiter l’impact financier de la mise en service de la L2 sur les comptes de la régie. En effet, RLA est en situation économique saine mais va devoir absorber ces dépenses supplémentaires.
La Métropole a choisi de faire payer les usagers en réduisant son offre de service.
C’est d’ailleurs ainsi que Philippe Pradal a expliqué et justifié nos interrogations sur la réduction des bus des collines, ou sur les Noctrambus. A chaque fois, l’argumentaire reposait sur la
nécessité de facturer au coût réel et de supprimer les lignes et/ou les fréquences déficitaires.
Au total, nous avons calculé. Il s’agit d’un plan d’économies global de près de 3 millions d’euros par an.
Les différentes résistances citoyennes et syndicales qui se sont organisées ont permis de faire reculer Christian Estrosi sur un certain nombre de projets, notamment la fermeture des
Noctrambus à 23h10.D’autres décisions ont été ajournées comme celle concernant l’avenir de la Ligne 72.
Il n’est pas acceptable qu’un passage en régie se traduise par une baisse de la qualité du service public.
Lorsque la Métropole NCA a décidé de passer en régie, nous avons voté pour, mais ce n’est pas pour se retrouver avec un service aux usagers moins complet que ce qu’il était lorsque les transports étaient gérés par une délégation de service public.