Paris, Londres, le « terrorisme low cost » se développe !

terrorisme low cost

Il n’y a plus besoin de grand chose pour tuer au nom de Daesh.

On agresse les militaires de l’opération Sentinelle comme ce fut le cas à Nice, au Louvre à Paris ou à l’aéroport d’Orly. Par ailleurs tout véhicule est aujourd’hui une arme en fonction de qui le conduit. Après Nice et Berlin avec des camions, c’est autour de Londres avec un 4×4. Nous sommes bien loin des attentats classiques qui nécéssitaient un long temp de préparation et de la logistique ( téléphones, planques, etc)

C’est donc, hélas, en pleine actualité que je représentais ce matin Emmanuel Macron à l’ouverture de la conférence « Safe and Smart City » 2017.

Même s’il y a des sujets importants comme les futurs systèmes d’alerte dans les transports publics, la protection des accès des gares , des aéroports, des parkings, ou la protection des réseaux sociaux contre la désinformation et la propagande, la thématique essentielle était : Comment la ville intelligente peut elle être un atout dans la lutte conttre le terrorisme?

Comment protéger les villes face à cette menace? Comment protéger les cibles et les personnalités? Comment gérer la crise en cas d’attentats?

En tout cas s’il y a un secteur qui ne connait pas la crise, c’est bien celui là. Les perspectives de croissance sont exponentielles même si, pour une fois, il n’y a pas à s’en réjouir !

Le Ciel attendra !

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Un magnifique film sur le parcours de deux jeunes filles. L’une s’appelle Sonia, 17 ans, c’est la fille d’un couple mixte (la maman est Sandrine Bonnaire). Elle est convaincue qui faut partir en Syrie pour garantir à sa famille une place au Paradis. Un enfer familial.

La seconde est Mélanie, 16 ans, qui vit avec sa mère (Clotilde Courau), plus effacée que Sonia, moins affirmée, qui joue du violoncelle et qui, après avoir été connectée par un pseudo, va tomber amoureuse de ce correspondant.

Je suis allé voir ce film avec ma fille Margot, je voulais aller le voir avec elle. Elle en est sortie un peu choquée. Ce film décrit tellement bien le processus d’embrigadement, de radicalisation. Il y a tout de même un fil rouge, l’espoir possible, à l’issue des séances de déradicalisation, mais encore faut-il pour cela ne pas partir.

Un plaidoyer pour le travail réalisé au quotidien, quel que soit l’endroit de la chaîne, des psychologues à la police, pour empêcher les départs.

On entend si souvent dire au comptoir des cafés :  » Mais qu’ils y aillent en Syrie ! ».

Bien sûr que non, il faut se battre pour éviter ces départs et garder l’espoir.

Où étiez vous le 11 septembre 2001?

En ce qui me concerne, je m’en souviens parfaitement. J’étais à l’ancienne antenne du Conseil régional, dans la plaine du Var, à l’immeuble Space.
C’est ma secrétaire qui est venue dans mon bureau pour me prévenir que quelque chose de très grave se passait aux États-Unis. Il y avait une télévision collective dans le petit hall d’attente. Nous l’avons allumée et, déjà, il y avait les images de la première tour, blessée à mort.
J’ai donc, comme des centaines de milliers de français, assisté en direct au second impact ! Tout le monde était interloqué.

Au fur et à mesure que les agents, les élus, et les personnes ayant rendez-vous arrivaient, tous s’agglutinaient devant cet écran de télé. Ceci constituait une scène totalement surréaliste que je n’oublierai probablement jamais.