1ere reunion du comite de pilotage sur le projet d’amenagement de la colline du château

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Après avoir fait le forcing, nous avions obtenu que chaque groupe d’opposition puisse siéger à ce comité de pilotage. Voici quelques éléments d’information.

La ville de Nice est historiquement l’aménageur du site depuis qu’il a été déclassé comme site militaire. Il y a une ville haute à coté de la cathédrale. Le plateau supérieur était un espace urbain avant d’être un espace naturel. Tout a été dégradé dans les années 1930.

L’ ascenseur va être surélevé.

Le projet est avant tout un projet axé sur la restauration.

Ce projet va restreindre et réglementer strictement l’accès des véhicules à la colline du château. Il est prévu des navettes électriques, la réorganisation des aires de jeux et la réalisation de deux kiosques commerciaux.

Il y aura un renouvellement de l’éclairage décoratif avec des nouvelles technologies pour la tour Bellanda et la cascade du château. La cascade a été posée sur le donjon en 1880. Les faux enrochements vont être restaurés parce que la cascade fuit. On regagne en cohérence par rapport à l’histoire de l’espace urbain. Un kiosque d’interprétation du site sera créé. Il y aura une passerelle sur la zone des fouilles.

Les balcons promenoirs vont être végétalisés.

Il y aura une plantation de 35 arbres majeurs sur le plateau supérieur. Les promenades romantiques seront reconstituées.
Heureux qui comme Ulysse, le comte mythologique en mosaïque sera conservé. Et mis en valeur.

Il s’agit d’un plan pluri-annuel d’aménagement sur 15 ans.

1159 visiteurs sont venus voir la maquette du projet au Forum de l’Urbanisme. 126 avis exprimés. 40% d avis favorables, 25% défavorables, le reste ne se prononçant pas.

Raymond Aubrac est mort…

Raymond Aubrac vient de mourir. Il fait partie de ces hauts personnages dont on aimerait croire qu’ils soient éternels. Même à 97 ans, alors que c’est dans l’ordre des choses,  on se retrouve surpris, pris au dépourvu ! On comprend que l’on ne verra plus cette silhouette usée, voutée, certes mais qui annonçait cet esprit oh combien vif, cette intelligence fulgurante, cette épaisseur qui n’appartiennent qu’aux grands hommes. On prend conscience aussi du privilège d’avoir connu un tel personnage.

Raymond Aubrac était l’une des dernières personnalités de la Résistance à avoir  connu Jean Moulin. Il était le dernier survivant des chefs de la Résistance réunis et arrêtés en juin 1943 à Caluire (Rhône) avec le chef du Conseil national de la Résistance (CNR).

En 1947 et 1950, il avait été témoin à charge lors des deux procès du résistant René Hardy (mort en 1987), accusé d’avoir livré Jean Moulin à la Gestapo et acquitté au bénéfice du doute.

Raymond Aubrac était  très actif et avait notamment été ovationné en février 2008 après un discours défendant la laïcité, lors du meeting de campagne de Bertrand Delanoé pour les élections municipales. Il avait été commissaire du gouvernement dans notre région à laquelle il continuait de porter de l’intérêt. En 2004, il était venu à Nice à l’invitation de Michel Vauzelle et de moi-même visiter le musée de la Résistance que la région héberge dans ses locaux de la plaine du Var. Je garde de cette visite un souvenir très ému. Il avait présidé cette année là, le comité de soutien à Michel Vauzelle pour les élections régionales.

Mais il portait toujours un regard attentif à la jeunesse.  Malgré son age avancé, il était également venu à Nice à l’invitation du MJS parler des valeurs de la République, du Conseil National de la Résistance. C’était à l’hôtel Splendid.

Récemment encore, je l’avais sollicité pour me venir en aide et demander au maire de Nice de préempter l’appartement situé au-dessus de la galerie Romanin, rue de France c’était l’un des refuges de Jean Moulin. Nous n’avions pu mener ce dossier à bien. Il était surchargé de travail, je l’avais trouvé un peu plus lointain que d’habitude.

En perdant Raymond Aubrac, la France, mais au-delà l’humanité toute entière, perdent un des derniers grands témoins de la Résistance et du Conseil National de la Résistance dont est issu notre modèle social à la française.

Sachons nous souvenir que la défense de ce modèle est aussi l’un des enjeux des scrutins des 22 avril et 6 mai prochains.

Une belle nouvelle pour notre département : la création du Parc naturel regional des Prealpes d’Azur

Le 30 mars 2012, a été publié le décret ministériel de classement du Parc naturel régional des Préalpes d’Azur. Michel Vauzelle, Président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, s’est  félicité de la création de ce nouveau parc, le 6e en Provence-Alpes-Côte d’Azur.

« Après les Alpilles, la Camargue, le Luberon, le Queyras et le Verdon, les Préalpes d’Azur sont le 6e  territoire à bénéficier de ce label en Provence-Alpes-Côte d’Azur, le 48e en France. Ce classement est la reconnaissance officielle de la pertinence et de la qualité d’un véritable projet de territoire et représente une formidable récompense pour toutes les personnes qui se sont mobilisées depuis plusieurs années pour définir ensemble l’avenir de ce territoire exceptionnel » a déclaré Michel Vauzelle.

La création du Parc naturel régional des Préalpes d’Azur est l’aboutissement d’un travail de 5 ans,  mené par la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, maître d’ouvrage de la procédure, en partenariat avec les élus, les services de l’Etat, les acteurs locaux et les habitants du territoire. De nombreuses réunions de concertation ont ainsi été organisées pour définir le périmètre* et la charte du parc.

« Ce parc qui vient de naître est le fruit d’un travail partenarial exemplaire auquel chacun a pu contribuer. La publication de ce décret est l’illustration même de l’efficacité de la démocratie participative qui permet d’aboutir à un projet de qualité, où chacun se retrouve. 

Ce parc a pour vocation de protéger et de valoriser le patrimoine naturel, culturel et humain en mettant en œuvre une politique innovante d’aménagement et de développement, dans un cadre partagé. Il offre ainsi aujourd’hui aux Préalpes d’Azur de nouvelles perspectives de développement respectueuses de sa beauté, de son identité et de ses savoir-faire. » a ajouté Michel Vauzelle.

J’ajoute que peu d’élus locaux croyaient en cette démarche malgré la beauté de ces paysages. Et il a fallu beaucoup d’opiniâtreté et de constance à notre sénateur Marc Daunis qui présidait l’association de préfiguration pour en venir à bout. En tout cas le résultat est là et c’est une manière d’ouvrir des perspectives de développement local à une zone du département qui en était exclue jusqu’à présent.

* Situé dans les Alpes-Maritimes, le Parc naturel régional des Préalpes d’Azur regroupe les communes suivantes : Aiglun, Andon, Ascros, Bézaudun-les-Alpes, Bonson, Bouyon, Briançonnet, Cabris, Caille, Carros, Caussols, Cipières, Collongues, Coursegoules, Cuébris, Escragnolles, Gars, Gattières, Gilette, Gourdon, Grasse, Gréolières, La Penne, Le Bar-sur-Loup, Le Broc, Les Ferres, Les Mujouls, Pierrefeu, Revest-les-Roches, Roquesteron, Roquestéron-Grasse, Saint-Antonin, Saint-Auban, Saint-Cézaire-sur-Siagne, Saint-Vallier-de-Thiey, Sallagriffon, Saint-Jeannet, Séranon, Sigale, Spéracèdes, Toudon, Tourette-du-Château, Tourrettes-sur-Loup, Valderoure, Vence.

A la Fête de la Sainte Fleur

 

Aujourd’hui c’était la Sainte Fleur, la fête des horticulteurs et des fleuristes.

Contrairement à d’autres fêtes comme la Saint Pierre pour les pécheurs, cette fête n’est pas ancrée dans nos traditions puisque sa première édition remonte à 1996.

Néanmoins, cette fête a pris sa place et les riverains du Vieux Nice y sont très attachés. Il faut dire qu’après la messe à la cathédrale Sainte Réparate, il y a le défilé des  femmes-fleurs dans le Vieux Nice. Elles étaient six cette année arborant de superbes tenues très fleuries. A ce niveau, le fleuriste n’est plus un simple vendeur de fleurs. C’est bien plutôt  un véritable art floral qui trouve là son expression, tout un savoir faire, une tradition.

L’impact touristique est  également très important : j’ai entendu beaucoup d’étrangers sur la Place Pierre Gautier. Ils  prenaient des photos. La sainte Fleur, c’est le travail de plus de 60 bénévoles. Dix-mille tiges sont utilisées pour animer la Vieille Ville. Partout des femmes portent des œillets. Même si cette fleur n’est pas la seule de notre département, elle est le symbole de notre horticulture.

Ce qui est à souligner, c’est que cette fête, partie de Nice, est en train de se propager nationalement. Partout  où nous avons encore de l’horticulture, elle doit être défendue dans un contexte fortement concurrentiel où il n’y a pas que la tulipe de Hollande, mais aussi désormais beaucoup de fleurs coupées qui arrivent d’Amérique du Sud ou d’Afrique.

C’est en constatant le devenir du marché aux fleurs du Cours Saleya en comparaison d’il y a trente ans que l’on comprend les difficultés de la profession. Ce lieu rempli de traditions mériterait d’ailleurs que l’on s’y intéresse davantage car il fait profondément partie de notre patrimoine.

Que de questions autour du Centre Costanzo !

 

C’est un véritable coup de théâtre qui vient de se produire dans l’affaire du Centre Costanzo. Nous avons pu découvrir en lisant notre quotidien régional que Christian Estrosi voulait sauver le Centre Costanzo !

Ce centre qui fut pendant près d’un siècle le dispensaire médical du quartier, doit être démoli pour faire place à un immeuble de 87 logements construit par le groupe Bouygues.

Depuis des mois, 18 pour être exact, la gauche se bat contre la démolition de ce centre auquel les riverains sont attachés et qui pourrait abriter un service public sans trop densifier le quartier. Le conseiller général Jacques Victor est particulièrement actif. J’ai, à plusieurs reprises, pris position publiquement contre cette démolition. Par ailleurs, deux élus du groupe Changer d’Ère au conseil municipal, Razak Fetnan et Michèle Matringe, participent très régulièrement aux actions montées par le comité de quartier.

Depuis 18 mois, Christian Estrosi, est resté sourd à toute cette mobilisation.

Que signifie cette volte-face? Comme tout le monde je m’en félicite. Mais je suis obligé de m’interroger.

Le Maire compare aujourd’hui le Centre Costanzo à la gare du Sud ou au Palais de l’Agriculture. Le découvre t-il maintenant? Un propos m’interpelle particulièrement. Le maire a dit, si l’on en croit le quotidien régional qui le cite : « Bouygues est une grande maison qui n’a pas intérêt à être au cœur d’un scandale ». A quel scandale fait-il allusion? Ou le permis de construire est légal et le Conseil d’État le dira ou il ne l’est pas et il sera annulé. Il s’agit d’un contentieux administratif à dimension politique, pas d’un scandale. Ou alors le maire a d’autres éléments.

Pourquoi le groupe Bouygues qui a acheté ce terrain à la fondation Lenval renoncerait-il à construire cet immeuble? Et qui a délivré le permis de construire déposé par Bouygues, si ce n’est le Maire, président de la communauté urbaine, et les services de la Mairie placés sous ses ordres !

Pourquoi a-t-il autorisé la délivrance de ce permis, si le Centre Costanzo présentait tout l’intérêt qu’il lui trouve aujourd’hui ? Il avait une arme absolue bien peu utilisée sauf pour d’obscures flatteries de l’électorat F.N. : la préemption. Et ce, d’autant qu’il le connait bien ce quartier de Riquier, à deux pas de la Place Garibaldi.
Et surtout, quelles sont les contreparties qui se négocient en ce moment entre le groupe Bouygues et Christian Estrosi ? Gageons que le groupe Bouygues n’y perdra pas ! Dans cette affaire, le Maire nous doit la transparence et pour l’instant, c’est loin d’être le cas !