Un nouveau couac se dessine pour le gouvernement. Comme l’an passé lors du premier confinement, les plateformes dédiées à l’enseignement à distance ont connu un net retard à l’allumage ce mardi 6 avril, pour le premier jour de l’école à la maison décidée par le gouvernement pour freiner la progression du coronavirus à travers le territoire
On se croirait en plein fiction. Des bugs en série qui ont été signalé au rectorat semblent, en plus d’une impréparation générale, avoir été l’objet d’une cyber attaque, vers 8h15 du matin, heure où d’un coup, il y a eu des milliers de connexion qui ont saturé le système.
Ces problèmes techniques ont provoqué la colère des enseignants et des parents d’élèves, nombreux à s’interroger sur les moyens mis en œuvre depuis un an pour tirer les conclusions des difficultés rencontrées l’an passe à savoir des serveurs dans l’incapacité de monter en charge face à un fort afflux de connexions.
150 000 classes virtuelles semblent avoir pu être ouvertes. À noter que notre département semble avoir été parmi les moins touchés.
Mais ces bugs à répétition doivent surtout nous rappeler que l’option établissements scolaires ouverts le plus longtemps possible était la bonne et qu’elle a permis en moyenne de tenir 12 semaines de plus que nos voisins européens.