Je sais que certains d’entre nous pensent que ce n’est pas notre affaire, qu’il y a déjà de quoi s’occuper en France, que notre situation sanitaire n’est pas brillante.
Je pense différemment.
D’abord le traitement de ce virus nécessite une coopération et une solidarité planétaire. Une réponse égoïste et repliée sur soi-même ne nous protégerait pas bien au contraire.
C’est l’occasion de rappeler que les valeurs universelles de la gauche sont toujours d’actualité.
Personne n’avait vu arriver ce qui n’est plus une vague mais un tsunami. Les États-Unis, le Royaume Uni et la France ont annoncé des aides. La France va notamment livrer de l’oxygène. Mais c’est tout Le G7 qui devrait se mettre autour d’une table et prendre des mesures d’urgence.
L’OMS a parlé lundi d’une situation « plus que déchirante ». En Inde, l’épidémie de coronavirus est désormais totalement hors de contrôle. L’épidémie fait des ravages. Lundi des chiffres astronomiques ont été atteints avec un record mondial de 352.991 nouvelles contaminations et un record national de 2.812 décès.
Et le bilan réel pourrait être plus lourd. De nombreux crématoriums et cimetières affirment que les chiffres des décès dus au virus sont loin de correspondre à la réalité, compte tenu de l’afflux de corps qu’ils voient défiler.
Aider l’Inde, c’est aussi s’aider soi même car nos scientifiques connaissent mal ce variant Indien qui prospère de façon délirante dans des mégapoles comme New Delhi ou Bombay jusque dans les campagnes. Il est désormais signalé en Suisse, en Italie, en Belgique.
Il est à nos portes.