Reste-t-il encore des citoyens capables de raisonner en tant qu’individu membre d’un corps social ou enterre-t-on définitivement la valeur de solidarité au profit d’un individualisme débridé?
On est en droit de se poser la question quand on voit les réactions des riverains des zones touristiques. Cela fait bientôt deux ans que les restaurants, les cafés sont fermés. Deux ans que ces riverains ont bénéficié d’une tranquillité inespérée due à la succession de couvre-feux et de confinements.
Ces gens ont acheté ou loué leur appartement en connaissance de cause. Ils n’ont pas choisi un quartier tranquille, ils ont choisi un quartier qui vit.
Et on apprend que des associations se créent pour empêcher les terrasses de se développer sur les trottoirs ou sur des zones de stationnement. Mais c’est une mesure provisoire, prise pour aider au redémarrage économique du secteur. Derrière il y a des emplois, la reprise du travail de milliers de gens qui étaient depuis des mois en chômage partiel.
Personne ne peut faire un effort. C’est consternant.