Nous célébrons aujourd’hui, 27 mai, le 78e anniversaire de la création du Conseil National de la Résistance par une journée nationale d’hommage.
Chaque année, inexorablement, ceux qui ont fait l’Histoire, disparaissent. De la même manière qu’Elie Wiesel disait, à propos de la Shoah, « bientôt il ne restera plus que les témoins des témoins », il en est de même de la Résistance.
Ce jour nous permet de saluer la mémoire de celles et ceux qui, bien avant la création de ce CNR, ont eu le courage de refuser l’armistice, de dire non à Vichy et de répondre à l’appel du général De Gaulle.
Les derniers témoignages et le souvenir des combats que les résistants ont mené, notamment dans les Alpes-Maritimes, pour la liberté, doivent être préservés avec la plus grande attention à la fois pour exprimer notre éternelle reconnaissance à leur égard mais aussi pour édifier les jeunes générations sur un point bien précis qui raisonne dans notre actualité politique.
Ce sont ces hommes et femmes d’origine différentes, de sensibilités différentes qui, autour de Jean Moulin, puis en son souvenir, ont su se fédérer en forces libératrices tout en étant conscients de leurs divisions mais en sachant les surmonter pour résister au nazisme avant de le vaincre.
Parce que ce qui les a rassemblés était plus grand que leur propre destin et portait un nom : la République, celle qui a toujours été le meilleur rempart contre l’extrême droite et le fascisme