Plus que jamais la cité des Liserons, plus communément appelée le 328, attends avec impatience son grand chantier de renouvellement urbain.
Hier le méga procès issu du coup de filet de 2019 a débouché sur 23 condamnations dont plusieurs relèvent de la prison ferme.
Aux Liserons,la plaque et les saisies opérées par les policiers aboutissent à l’évaluation suivante : le trafic à généré en 4 mois, 1 254 000 euros de recettes.
Les chiffres affinés indiquent 340 000 euros pour 101 kgs de cannabis, 900 000 euros pour 21 kgs de cocaïne et 14 000 euros pour 2 kgs d’herbe.
Dans ce contexte on ne peut avoir qu’une pensée et une admiration pour ces familles qui vivent là bas, assignées à résidence, qui ne renoncent pas et qui tentent d’élever leurs enfants dans un contexte que l’on peut définir comme étant un contre exemple social, déstabilisant pour les « ados » auxquels l’argent facile tends les bras.
Oui il faut continuer dans cette voie mais cela ne suffira pas si une politique globale s’appuyant sur des éducateur.trices ne suit pas. Or nous devons venir en aide à ces familles. Ce doit être désormais une priorité.
Ce n’est pas la première fois que j’appelle de mes vœux ce changement de pied dans la stratégie de reprise en mains des cités. Si j’insiste c’est que je ne sens toujours pas de volonté politique pour traiter la situation des Liserons alors que l’Ariane et Les Moulins font l’objet de toutes les attentions depuis 15 ans.