Le 328, autre nom de la cité des Liserons est une cité sur laquelle j’ai commencé à alerter l’opinion dès mon élection au conseil général en mars 1998.
Tous les ingrédients de la situation explosive actuelle étaient déjà en cours.
J’ai du affronter l’indifférence de Jacques Peyrat alors maire de Nice, puis celle de Christian Estrosi qui avait délibérément choisi de l’ignorer au bénéfice de l’Ariane.
École maternelle dangereuse, déficit de services publics, logements sociaux attribués avec une démarche communautariste, déficit d’ éclairage, insalubrité, invasion de rats, forte dégradation de l’environnement immédiat, voilà le quotidien des habitants des Mon Quartier Les Liserons.
J’oubliais les trafics en tout genre, les point de deal, les plus gros de la ville, où l ‘on vient se servir de tout Nice et même d’ au delà (une partie de la jeunesse dorée de Monaco)
La multiplication des descentes de police n’a rien changé. Une trentaine de jeunes a été condamnés et incarcéré depuis 2 ans sans que cela ne change quoique ce soit.
Il a fallu 20 ans pour qu’en fin on se dise qu’il fallait faire quelque chose avant qu’il ne soit trop tard.
Résultat, un 1er projet a été présenté il y a deux ans prévoyant notamment la démolition de 67 logements sociaux, l’installation d’une navette jusqu à l’observatoire etc.
La situation a encore empiré avec des règlements de compte, des armes de combat découvertes. Des tracts ont été distribué sur les pare-brises des automobiles de Don Bosco précisant les tarifs des stupéfiants. Sur Snapchat, tous les jours on a droit à des spots publicitaires alertant sur des promotions. Sur les murs du 328, la aussi on retrouve tous les produits avec leurs tarifs.
Comme on arrive pas à expulser les dealers et qu’il existe un grand sentiment d’impunité, on prend la seule décision rationnelle : démolir, démolir et démolir encore une seconde vague de 220 logements, ce qui est consternant vu le déficit du parc de logement social.
Nous en arrivons là parce que les bonnes décisions n’ont pas été prises en lieu et temps voulu.
Nous en arrivons là parce que lorsque j’ai signalé des attributions ethniques. Tout le monde a laissé faire, fermant les yeux créant ainsi des ghettos.
Nous en arrivons là parce que les services publics ont reculé, parce que le police ne peut plus intervenir dans des conditions de sécurité. Idem pour les pompiers ou les médecins.
Une fois de plus ce sont les contribuables qui vont passer à la caisse à cause de non choix ou de mauvais choix opérés par la majorité municipale.