COMMUNIQUE DE PRESSE
A la fin du mois d’Août 2011, Nicolas Sarkozy et son gouvernement dévoilaient un plan de rigueur dont l’objectif était de preserver les intérêts des riches quitte à aggraver les inégalités. Contraint par la conjoncture économique excecrable qui a conduit le gouvernement à reviser à la baisse son objectif de croissance, à 1%, François Fillon a dévoilé hier les mesures complémentaires. Elles vont encore accentuerr les mesures injustes pesant essentiellement sur les couches moyennes et sur les plus modestes de nos concitoyens.
Sans être alarmante la situation est grave, et la pression mise sur la Grèce oblige la France à adresser un signal pour garder son fameux triple A.
Mais il ne faut jamais oublier que si notre AAA est aujourd’hui menacé, il n’y a qu’un seul responsable, c’est Nicolas Sarkozy! C’est lui, qui par les choix fiscaux qu’il a fait depuis le Fouquet’s, tous favorables aux plus riches : bouclier fiscal, réforme de l’ISF, exonération des heures supplémentaires, allègement des droits de succession est responsable, depuis 2007, d’une dérive de plus 500 milliards d’euros de nos finances publiques.
Cette dérive sans précédent de nos comptes publics, est son oeuvre. Mais le pire, c’est le mépris qu’il affiche pour le peuple et l’insulte qu’il fait à l’intelligence collective des français en consentant à geler jusqu’en 2016 son salaire, après l’avoir augmenté de 170% au lendemain de son élection, comme si le peuple était sans mémoire.
Les décisions prises qui vont toutes dans le sens de l’amputation du pouvoir d’achat des plus faibles, notamment le relèvement du taux de TVA minorée de 5,5% à 7%, risquent de nous conduirent à une situation à la grecque, la compression du niveau de la consommation risquant de faire encore chuter le taux de croissance.
Culot, cynisme, désinvolture, aveuglement, on ne sait plus, tant les décisions du président mènent le pays dans l’impasse économique et l’enfoncent dans la crise sociale. Les Français sont prêts à faire des efforts, encore faut-il que ceux-ci soient légitimés par l’efficacité économique et la justice sociale.
ce n’est pas la perspective qui se dessine !