Voici le discours de clôture que j ai prononce a cette occasion en présence du président de l université de Nice Sophia Antipolis et du maire de Nice!
Vous m’avez demande de venir conclure vos travaux sur le patrimoine sportif niçois et azuréen. Je ne sais pas si je suis ici en tant que premier vice président de la région, mais certainement en tant que passionne du sport.
J ai réfléchi et je me suis dit qu’est ce que le patrimoine sportif?
Il y a les installations, les équipements, ensuite il y a les événements, et enfin les sportifs. C’est la fusion de ces trois éléments qui constituent le patrimoine sportif d’une ville et d ‘un département.
Commençons par les sportifs.
Il y a le tennis bien sur. Nous avons fourni deux légendes avec Suzanne Lenglen et Yannick Noah. le patinage artistique avec Surya Bonaly, six fois championne d’Europe tout de même. La course automobile avec Jean Behra. Notre grande tradition d escrime avec bien sur Jean Noel Ferrari, mais aussi les soeurs Trinquet et les sœurs Meygret, toutes médaillées olympiques. Notre tradition dans le judo, de Jean Paul Coche a Loic Pietri. Le football avec la légende Yeso Amalfi, mais aussi Vic Nuremberg qui vient de mourir, Fontaine, Katalinski, Langers, Bjekovic, Baratelli, tous appartiennent a notre patrimoine et seront rejoint dans quelques années par Hugo Lloris, n’en doutons pas. Le handball avec notre champion du monde Xavier Barachet. Le cyclisme avec bien sur Rene Vietto et la légendaire 15eme étape du Tour 1934, mais aussi Teissere, Lauredi, les freres Lazarides, Raoul Lesueur et Louis Nucera, unis par un destin tragique. il y a enfin Jean Pierre Dick, trois fois vainqueur de la Transat Jacques Vabre.
Les clubs font aussi partie du Patrimoine, qu il s agisse de l’OGCNice, de l A.S Cannes Volley ball féminin, ou du Nice LTC.
Les événements, les lieux ensuite.
Je ne tiens pas compte de l événementiel ponctuel qui a mon sens n entre pas dans le patrimoine. Nous avons organise les championnants du monde de patinage artistique en 2000, nous allons les organiser a nouveau cette année, mais tout cela ne laisse pas de trace, pas plus que la finale de la coupe Davis en 1999.
Les deux plus grands événements azuréens en matière sportive sont incontestablement le grand prix de Monaco, avec ses tragédies, la mort d Enzo Bandini par exemple, ou la perte du grand prix au dernier virage par Jack Brabahm, et le tournoi du Monte Carlo Country Club.
Mais il y a d autre épreuves qui appartiennent a notre patrimoine sportif.
Le Paris Nice par exemple est de celle la, même si sans le col d’ Eze, ce n’est plus tout a fait Paris-Nice. Le col d’Eze, c’est mythique, ce sont sont 5 affrontements Poulidor Merckx entre 1969 et 1973, les victoires de Sean Kelly.
Le tournoi du Nice LTC gagne par les plus grand joueurs de terre battue, que l on vient de récupérer après une longue interruption.
Le challenge Deglane que je vais rejoindre en vous quittant.
Le triathlon Iron Man avec les victoires du légendaire Mark Allen!
Le marathon de Nice peut devenir une épreuve de ce rang la.
Il y a aussi des événements plus mineurs et rattaches a l’histoire qui font aussi partie du patrimoine, parmi ceux la une épreuve que chaque cycliste amateur rêve d avoir a son palmarès, le grand prix des trois martyrs eh hommage a trois résistants fusilles par les allemands.
Nous avons aussi perdu des événements comme le grand prix automobile de la ville de Nice qui s’est couru de 1933 a 1949 sur la promenade entre l’opera et le Negresco en passant par le tour du Jardin Albert 1er.
La perte d événements sportifs n est pas anodine, elle est souvent liée au déclin économique d’une région. Il n y a pas de hasard, en football, les quatre grands clubs sont l’OM, Lyon, Lille et le PSG, les 4 métropoles qui sont les moteurs de notre économie.
Enfin les installations et les équipements sportifs.
J’evoquerai le stade Charles Ehrmaan, avec le meeting Nikaia et ses 5 records du monde, l extraordinaire duel entre Steve Cram et Said Aouita sur 1500m avec les deux premiers hommes sous les 3mn30, les sauts de Bubka.
L’hippodrome de la cote d azur a Cagnes sur Mer, avec le grand critérium de vitesse remporte par tous les trotteurs de légende d’Hadol du Vivier a Varenne, en passant par Ourasi.
Il y a aussi la salle Leyrit, consacrée au basket et aux sports de combat. Aujourd’hui de sont les filles du Cavigal en nationale 1, mais il y a eu dans les années 75 80, une grand d’équipe de basket a Nice avec les Agati, Koski, Gardner, Onissah, etc… la boxe egalement entre 1974 et 1982 avec de très grands combats, Acaries a 3 reprises est venu a Nice, mais aussi Benny Briscoe, puis plus près de nous, les Benchetrit, Vivarelli, et récemment Guillerme et Canclaux.
Le centre de formation de l’AS Cannes fait partie de notre patrimoine par la qualité exceptionnelle des joueurs qui y ont été formes : Zidane bien sur, mais aussi Micoud, Boghossian, Viera, Clichy, etc…
Enfin il y a les stades, et sans ouvrir de polémique, je veux dire que certains clubs collent a certains stades, et ou les clubs ont très mal digéré les changements de stade ou de salle.
Le grand OAJLP en basket a disparu avec la salle Salusse Santoni a Antibes.
Le RRC Nice et plus généralement l âme du rugby’ niçois n’a jamais digère son passage du stade Mearelli au stade des Arboras.
L AS Cannes a quitte le stade des Hesperides pour le stade Pierre de Coubertin, mais n’a jamais retrouve son standing précédent.
Bien entendu se pose le problème du stade du Ray, le mythique stade du foot niçois qui va etre remplace par le Nice Stadium. J espère que la suite me donnera tort.