La Medecine Scolaire doit être un facteur d’équité et de solidarité.

Les médecins scolaires sont mobilisés pour la revalorisation de leur profession. Ils suivent 12 millions d’élèves. La médecine scolaire fait partie des avancées d’après-guerre instaurées dans un objectif d’équité et de solidarité nationale.

 

C’est un outil précieux de prévention et de lutte contre les inégalités sociales sur l’ensemble du territoire. Grâce à la médecine scolaire, les diagnostics peuvent être portés de façon suffisamment précoce pour éviter des pathologies physiques ou mentales plus graves. Elle est totalement présente dans les enjeux actuels de l’éducation à la santé, de l’aide et de l’accompagnement aux soins.

 

Or, la politique de désengagement de Nicolas Sarkozy a conduit à une dégradation sans précédent de la médecine scolaire. C’est pourquoi nous soutenons le mouvement des médecins scolaires.

 

François Hollande mettra en place une réforme ambitieuse qui passe par la rénovation de leur métier et par le renforcement des effectifs de la santé scolaire. Des 60 000 postes dont il a annoncé la création, une part significative sera consacrée à la santé scolaire. Non seulement la médecine scolaire doit être soutenue mais il faut la développer au bénéfice des enfants et des adolescents dans nos écoles,  et en particulier pour les jeunes les plus vulnérables.

C’est un facteur d’égalité devant la santé très important dans un pays, où selon de nombreuses enquêtes, des familles, y compris les jeunes, renoncent à se faire soigner, parce que cela devient trop cher.