Ne plus interdire toute possibilité de reprise d’une entreprise bénéficiaire

Vendredi dernier François Hollande était  à Florange auprès des salariés de l’entreprise Arcelor-Mittal. Comme d’autres en France, ils vivent une situation insupportable : leur entreprise dégage des bénéfices et leurs dirigeants décident non seulement de fermer leur usine, mais en plus d’interdire toute possibilité de reprise de leur outil de production.

Cette situation ne peut plus durer. Elle a conduit à la fermeture de 900 usines au cours des quatre dernières années et à la disparition de 400 000 emplois industriels dans le dernier quinquennat. Nous l’avons vécu l’an passé, à Sophia-Antipolis, avec Wilpro. Une entreprise rentable, mais fermée par un patron et des actionnaires indiens, qui ont aopéré avant, un transfert de technologie.

François a décidé de déposer une proposition de loi qui permette de résoudre cette anomalie. Si elle est votée, alors toute offre de reprise pertinente d’un site industriel générateur de bénéfices qui risquerait de fermer, devrait être observée sous peine de voir le Tribunal de commerce prononcer la cession du site.

L’adoption de cette proposition de loi permettrait de débloquer tellement de situations, qu’il nous demande de nous engager à la soutenir.