Les promesses de Nicolas Sarkozy sur le pouvoir d’achat : une ultime tromperie du pouvoir pour tenter d’acheter le vote des Français

 

 

Nicolas Sarkozy avait promis en 2007 d’être le président du pouvoir d’achat et du travail !

Tout au long du quinquennat qui s’achève, il aura été celui de l’injustice, de la désindustrialisation et de l’augmentation massive du chômage.    

Dans une tentative un peu désespérée, Nicolas Sarkozy tente d’acheter par de nouvelles promesses sur l’emploi et le pouvoir d’achat, le vote des Français. À l’examen, ses promesses apparaissent pour ce qu’elles sont, une supercherie, qui consacre le vrai talent de manipulateur de Nicolas Sarkozy.          


 


- Supercherie sur l’apprentissage : Nicolas Sarkozy souhaite que la troisième année du BAC professionnel soit accomplie en entreprise. En mars 2009, il avait indiqué vouloir porter le nombre d’apprentis de 600 mille à 1,2 million sans succès ! En 2010, Nadine Morano affirmait pouvoir atteindre rapidement 1 million d’apprentis, sans succès ! En 2011, deux articles de loi portaient à 5% le taux d’apprentis que doivent accueillir les entreprises, sans plus d’effets ! Avec cette nouvelle annonce, l’incantation se poursuit, en créant de surcroît un contexte d’instabilité juridique et politique très préjudiciable aux entreprises. Dans le même temps, la destruction méthodique de l’éducation est assumée et poursuivie.


 


- Supercherie sur le RSA : le RSA coûte actuellement 10 milliards d’euros et concerne 2 millions de personnes. Les deux tiers des bénéficiaires sont au RSA socle, ce qui porte à 1,3 million le nombre de Français concernés par l’obligation de travail d’intérêt général d’au moins sept heures hebdomadaires, voulue  par Nicolas Sarkozy. Cette mesure représenterait donc un coût de 3 milliards d’euros non financés, ce qui est singulier de la part d’un candidat très prompt à donner des leçons de gestion, après avoir creusé massivement les dettes et les déficits ! Si la stigmatisation des publics en difficulté n’a pas de prix pour la droite, chacun aura compris qu’elle a un coût !        



 

Supercherie sur la prime pour l’emploi : 7 millions de Français perçoivent une rémunération comprise entre 300 euros et 1450 euros par mois. En 2012, le budget de la prime pour l’emploi était de 2,5 milliards d’euros. La taxe sur les dividendes qui permettrait de financer, par delà le redéploiement de la PPE, les promesses sur le pouvoir d’achat serait de 1,5 milliard. La promesse faite par Nicolas Sarkozy de distribuer 1000 euros aux 7 millions de salariés concernés aurait donc un coût de 7 milliards, non financés ! Supercherie donc et injustice surtout puisque les salariés pauvres viendront financer le pouvoir d’achat des salariés très pauvres, avec une contribution modeste de la taxe sur les dividendes, qui représentera à peine plus de 10% du produit de la TVA social, que le candidat Sarkozy se propose d’instaurer au détriment du salariat et des retraités français.           



 

Supercherie sur les retraites chapeaux et autres parachutes dorés puisque depuis cinq ans, la majorité UMP s’est vigoureusement opposée à toutes les propositions du groupe socialiste allant dans cette direction. Que le candidat Sarkozy propose ce à quoi le président Sarkozy s’est en permanence opposé au cours des cinq dernières années, relève de la manipulation dans sa forme la plus cynique !   

Sur la question du pouvoir d’achat, de l’emploi et du redressement de la France, les soixante propositions de François Hollande montrent un autre chemin, celui de la crédibilité et de la cohérence. Les Français attendent le changement. Ils veulent tourner la page de la supercherie !