Au cours du débat sur la délibération, Joelle Martinaux, adjointe au maire de Nice, a été amenée à prendre la parole.
Voici ma réponse:
« Vous avez critiqué ce dispositif gouvernemental en déplorant que le fait de cibler les jeues des quartiers populaires créait une véritable inégalité entre les jeunes et qu’il ne devait y avoir qu’un territoire en France. Vous vous êtes même hasardée à dire, qu’habiter une rue ou une autre, était un facteur d’exclusion pénalisant les jeunes.
Pour une fois je suis d’accord avec vous.
Je prends acte madame de votre inquiétude. Le problème, madame, c’est que vous êtes adjointe au Maire de Nice, vous appartenez à une majorité municipale, dont le permier magistrat, a explicitement dit au dernier conseil municipal, qu’il ne voulait pas adhérer au dispositif des emplois d’avenir.
Alors utilisez madame votre talent et votre force de persuasion pour le convaincre d’adhérer à ce dispositif. Le jour où nous en serons à vos préoccupations louables, à voir, à Nice, quelle rue pénalise quel jeune, c’est que nous aurons fait un grand pas, c’est que Nice sera rentrée dans le dispositif, parce que pour l’instant, madame, ce n’est pas une rue, un jeune, c’est toute une ville qui n’est pas en France. »