COMMUNIQUE DE PRESSE
Avec son sens de la nuance habituel, Christian Estrosi, en difficulté sur le budget de la ville de Nice, s’en est pris à la Région en indiquant que chaque habitant de la Région recevait 170 euros mais que les Niçois, eux, ne recevaient que 6 centimes d’euro, ce qui est une énormité !
Voici une mise au point précise.
Stade Allianz Riviera :
Le Président Michel Vauzelle s’est engagé, par courrier en date de mai 2011, à contribuer à la réalisation de cet équipement à hauteur de 7 millions d’euros. Cette promesse sera tenue, sur la même base de contribution qu’à Marseille pour le nouveau stade-vélodrome, dans un souci d’équité entre les deux grandes métropoles de la Région.
Le contrat de développement :
La Région, en dépit des critiques répétées de Christian Estrosi, a toujours pris soin d’accompagner Nice et le département des Alpes-Maritimes dans leurs projets structurants. Depuis dix ans, la Région a apporté plus d’un milliard d’euros à ce département, même si c’est objectivement le plus riche des six départements qui composent le territoire régional. Un premier contrat avait d’ailleurs été négocié et voté en juillet 2009 avec la Communauté urbaine de l’époque, avec une participation globale de 70 millions d’euros, soit une aide de 155 euros par habitant. Mais si plusieurs opérations importantes ont été menées à terme ou déjà engagées, le contrat n’a jamais été officiellement signé à cause, dans un premier temps, de la mauvaise volonté du maire de Nice puis du changement de statut de ce territoire en Métropole.
La ligne nouvelle Provence Côte-d’Azur :
C’est là la parfaite illustration de la volonté du Président Vauzelle d’une relation équilibrée avec les Alpes-Maritimes. Si le gouvernement a finalement choisi de traiter simultanément les « nœuds » ferroviaires de Saint-Charles à Marseille et de l’arrivée à Nice, c’est grâce au travail de persuasion continu exercé par le Président et par moi-même depuis un an auprès des ministères comme devant la commission parlementaire Mobilité 21. Cette première phase, qui doit être achevée avant 2030, représente déjà un investissement de 4,2 milliards pour les Alpes-Maritimes. La Région continuera à se battre pour une prise en compte du projet dans sa globalité, c’est-à-dire dans ses fonctions de désenclavement des Alpes-Maritimes et de dé-saturation du réseau ferré régional comme dans sa dimension nationale et euro-méditerranéenne.
Autres projets ferroviaires :
La Région, pour sa part, investit lourdement dans la modernisation de la gare de Nice (16 millions), dans le futur pôle d’échanges de Saint-Augustin (5,2 millions à ce jour) et dans la 3ème voie entre Cagnes et Antibes (39 millions) : Sur les infrastructures uniquement, ce sont 80 millions que la Région a déjà engagés au total, à l’exemple de Nice-Breil, ce sans compter l’effort porté sur la ligne des Chemins de Fer de Provence ! Là encore, nous avons donc besoin d’une relation équilibrée pour construire un réseau de transport collectif à la hauteur des besoins de la population (le trafic TER quotidien entre Cannes et Menton est le deuxième en importance après celui d’Ile-de-France).
Ne sont pas comptées ici les aides aux projets de logements sociaux et les investissements de la Région dans les lycées niçois !
Nous sommes très loin des 6 centimes d’euros évoqués par le maire sortant qui ment et cherche à diffuser auprès des Niçois des fausses informations, anxiogènes et de nature à troubler la paix publique à des fins électoralistes.
Patrick Allemand
Candidat à la mairie de Nice
« Un autre avenir pour Nice »