Arnaud Montebourg a installé le 5 février 2013, le nouveau Conseil national de l’industrie (CNI), qui réunit les fédérations professionnelles et les organisations syndicales autour de l’État . Ce conseil a élaboré 12 contrats partenariaux de filières. 275 actions de compétitivité ont ainsi été décidées, engageant la responsabilité de l’Etat et des industriels.
Plus de 50% de ces actions sont d’ores et déjà engagées ou réalisées.
Les travaux du CNI ont également permis au Gouvernement de fixer des priorités à l’industrie de la France : c’est l’objet des 34 plans de la Nouvelle France Industrielle lancés le 12 septembre 2013 sous l’égide du Président de la République. S’appuyant sur les atouts des entreprises françaises, ils visent à positionner la France sur trois défis majeurs, avec l’ambition d’être une référence internationale sur des segments de marché à forte croissance : la transition énergétique et écologique, la révolution numérique et les nouveaux modes de production.
La préparation de ces plans a été confiée aux industriels. Avant la fin du mois de février, le Premier ministre installera le comité de pilotage de la Nouvelle France Industrielle, chargé de valider les engagements des industriels et de l’Etat pour chacun des 34 plans, puis d’en suivre et d’en évaluer la mise en œuvre.
Avec Bernard Morel, mon collègue Vice président chargé de l’économie (entre autre), nous sommes en train d’adapter nos outils régionaux, nos schémas, nos plans, pour que notre région PACA ne soit pas à l’écart de cette révolution culturelle.
Par ailleurs, le Gouvernement a lancé un concours mondial d’innovation doté de 300M€ sur la proposition de la commission présidée par Anne Lauvergeon, portant sur 7 grandes priorités technologiques destinées à préparer l’industrie d’après-demain : stockage de l’énergie, recyclage des métaux rares, dessalement de l’eau de mer et exploitation des ressources des fonds marins, aliments à base de protéines végétales, médecine individualisée, silver economy et exploitation massive des données (« big data »). Plus de 400 inscriptions ont d’ores et déjà été recensées. D’ici à l’été, une centaine de lauréats seront sélectionnés et recevront chacun 200 000 euros pour finaliser leur projet. La contrepartie est un engagement de l’industriel à installer son unité de production en France.
Cela fait bien longtemps qu’il n’y a pas eu en France, un gouvernement qui s’est intéressé à ce point aux aspect stratégiques du développement économique. J’espère simplement que nous aurons le temps de recueillir avant 2017 les premiers fruits de cette politique à long terme.