Et si la reconnaissance du génocide arménien par la Turquie intervenait l’année prochaine pour son centième anniversaire?
On peut légitimement poser cette question après ce qui s’est passé hier.
Sous le Gouvernement Jospin, le Parlement français avait été le premier à reconnaître officiellement le génocide par la Loi.
Le Premier ministre turc Erdogan a présenté, hier, ses condoléances aux petits enfants des Arméniens tués en 1915.
Ce premier pas vers la reconnaissance d’un meurtre de masse, planifié et mis en oeuvre par les autorités jeunes turques est à prendre en considération.
Même si ce pas vient d’un responsable politique aux abois, miné par des affaires de corruption, ces paroles méritent d’être saluées.
Elles démontrent que nous devons, plus que jamais, prolonger et approfondir notre mobilisation afin que le gouvernement turc reconnaisse le génocide arménien.
L’affirmer aujourd’hui n’est peut être plus une utopie.
C’est en tout cas ce à quoi je penserai à 10h au jardin de l’Arménie au moment où l’on se recueillera en mémoire de ces 1,5 millions d’arméniens victimes de l’intolérance des hommes poussée à son paroxysme : le génocide.