COMMUNIQUE DE PRESSE
Lors d’une récente réunion du comité de quartier de Nice-Centre, le boulevard Raimbaldi a été assimilé à une salle de shoot et le travail d’une association a été mis en cause par le président d’une association de commerçants qui est également Conseiller municipal de la majorité.
Je tiens tout d’abord à rendre hommage aux travailleurs sociaux de l’association concernée dont la qualité du travail a été injustement mise en cause. Il s’accomplit en effet dans des conditions rendues extrêmement difficiles par la décision prise par le maire de Nice de fermer le CAARUD pour être agréable à quelques riverains au mépris de l’intérêt général et de la tranquillité de tout le centre ville.
Non seulement Monsieur Estrosi a échoué dans son objectif affiché de sortir les toxicomanes du centre ville, mais en plus il a rendu l’accompagnement de ces populations fragiles difficiles.
Le résultat est la multiplication des salles de shoot en plein air ou dans les sous-sols. A Raimbaldi mais pas seulement. Des toxicomanes se piquent en plein jour rue d’Italie, il a été procédé à l’installation de grilles devant l’église Notre Dame.
L’insécurité gagne le hall de certains immeubles, le parking Notre Dame où régulièrement des usagers sont agressés verbalement lorsqu’ils tombent sur des toxicomanes en train de se fixer. Les abords de l’école Ronchèse sont également connus, tout cela se passe sous les yeux des enfants.
Cette situation tendue n’existait pas il y a quatre ans lorsque le CAARUD était ouvert. J’avais d’ailleurs à l’époque dénoncé cette fermeture et décrit point par point ce qui se déroule aujourd’hui.
Patrick ALLEMAND
Conseiller municipal de Nice
et conseiller métropolitain de Nice Côte d’Azur