Christian Estrosi n’a rien fait pour développer une vraie ville universitaire. Il n’a toujours pas compris que faire le pari de l’éducation et du développement universitaire, c’est doter notre métropole d’un levier de développement économique supplémentaire. Ce manque de volontarisme a des conséquences directes.
D’ailleurs, au dernier classement de la revue l’Etudiant, même si certains se sont mis à dire que Nice était la 3ème ville étudiante de France, la réalité est malheureusement toute autre. Avec seulement 38.000 étudiants, Nice, 5ème ville de France, ne fait pas partie des 11 Métropoles étudiantes, mais simplement des grandes villes étudiantes. Elle n’est même pas classée 1ère des grandes villes, mais 3ème derrière Clermont-Ferrand et Angers ! On est en droit d’attendre un meilleur classement d’une Université, qui n’est pas seulement celle de Nice, mais aussi celle de Nice-Sophia Antipolis et de la 1ère Métropole de France !
En réalité, Nice figure au 14ème rang des villes françaises, alors que l’attractivité universitaire fait, désormais, partie des critères d’attractivité d’une ville. C’est donc un classement très inquiétant pour l’avenir de notre ville.
Mais, il y a une cohérence, l’Université ne peut être in fine que le reflet d’une politique éducative globale. Ce classement traduit le manque d’ambition de la politique éducative de la Ville et de la métropole, depuis l’école jusqu’à l’Université. Bordeaux qui a fait le choix de la gratuité des activités périscolaires pour les écoles maternelles et primaires, se classe au 5ème rang des villes universitaires et fait désormais partie des villes les plus attractives de France et d’Europe.