Discours de Patrick ALLEMAND lors des voeux à la population

 

Présentation des vœux de
Patrick ALLEMAND

à la population dimanche 18
janvier 2015

au CAL de Bon Voyage

 

Mes chers amis,

Les vœux cette année ne ressembleront à aucun des précédents.

Je remercie Françoise Assus Juttner, merveilleuse lectrice de la lettre d’Elsa à son père Wolinski.
Merci aussi à Lattifa et à Jean Michel, je ne suis pas lassé de vous écouter chanter.
Merci enfin à Badou et à ses musiciens, c’est toujours magique.

Ils ont donné tous une belle image de la France républicaine, de cette France multiculturelle, de la France que l’on aime, républicaine, avec ses Juifs, ses Arabes, ses Gaulois et ses Blacks.
C’est cela la France fraternelle.

Je salue la présence des élus présents, Ladislas Polski, Paul Cuturello, Dominique Boy-Mottard, Fabrice Decoupigny, Christine Dorejo, Juliette Chesnel. Je ne vous vois pas tous.

Depuis le 3 décembre, j’ai passé la main au niveau de la Fédération à un nouveau 1er Secrétaire fédéral, Xavier Garcia que je salue avec beaucoup de respect et d’amitié. Non pas pour jeter l’éponge comme j’ai pu le lire dans la presse quotidienne régionale, mais pour mieux articuler mon action politique autrement, pouvoir donner plus de temps à la Région et à la ville de Nice.
Et pour quelqu’un qui aurait jeté l’éponge, je ne me porte pas trop mal. C’est vous, si nombreux qui le montrez, c’est vous mon meilleur démenti.
J’avais préparé ma succession depuis longtemps.

Au moment de ces vœux je suis venu vous rassurer, peut-être aussi en inquiéter certains.
Je vais bien.
Je sais exactement où je vais.
Je sais des rendez-vous politiques auxquels je compte être présent dans les cinq années qui viennent et comment j’y travaille.

Si j’avais prévu de longue date m’adresser à vous pour mes vœux en n’étant plus 1er Secrétaire Fédéral, je n’avais pas prévu par contre de m’adresser à vous en tant que candidat à la candidature pour conduire la liste socialiste aux prochaines élections régionales.
Et pourtant voilà que je le suis !
Je le suis parce que Michel Vauzelle vient d’annoncer sa décision de ne pas briguer un 4ème mandat. Nous avons tous à être fier de son bilan, façonné année après année, qu’il a incarné avec son talent, sa personnalité, son expérience et sa pugnacité aussi.

Michel Vauzelle ne se remplace pas, mais il a tracé une voie. Défendre ce bilan sera un honneur. En même temps, ce bilan c’est la garantie nécessaire pour nous permettre de porter une nouvelle espérance pour le peuple, qui s’inscrive dans la continuité de ce qui a été accompli et en même temps, répondre aux nouvelles questions que se posent nos concitoyens.

Je suis le 1er vice-président de la Région auprès de Michel Vauzelle depuis trois mandats et j’ai exercé différentes responsabilités à ses côtés : le tourisme, le développement économique régional, et, depuis 2010, les relations internationales et l’Europe. Je préside aussi l’ARII.

J’ai vu notre région changer. Je connais les défis qui sont devant nous.
Face aux enjeux très importants, j’ai fait part de ma disponibilité pour mener le combat de la Gauche aux prochaines élections régionales face à Jean-Marie Le Pen et face à ce qu’il incarne comme danger pour la démocratie et pour notre région.
Je me suis donc mis à la disposition des fédérations du PS de notre région, de leurs militants pour construire ensemble la meilleure solution possible afin que la Gauche et les Républicains puissent se rassembler et conserver une région dont le projet se construise autour de :
• l’avenir de la jeunesse,
• de la solidarité de ses territoires,
• de notre idéal Républicain et méditerranéen.

Il y avait presque quelque indécence à le faire à ce moment là, mais Jean-Marie Le Pen venait de déclarer sa candidature et certains de mes camarades la leur. C’était ou parler maintenant ou se taire définitivement.
Depuis j’ai reçu beaucoup de messages d’encouragements de votre part, je suis très sensible au soutien unanime de ma fédération.
Beaucoup m’ont dit admirer mon courage. Mais quel courage ? Je ne vais pas à l’échafaud. Je pars à la conquête d’une investiture interne et si les militants socialistes de ma région me font confiance pour affronter Le Pen, la Droite et tout faire pour conserver cette région à la Gauche.

Décence, disais-je à l’instant, car je n’avais pas non plus prévu de présenter mes vœux après un tel drame national.
17 morts ! La rédaction de Charlie Hebdo décimée des légendes. Cabu, Wolinski, Charb, Tignous exécutés. Trois policiers tués dont une femme abattue d’une balle dans le dos, quatre juifs tués dans un Hyper Cacher, des personnalités ou des anonymes frappés dans leur diversité. Comme l’a dit le Président de la République, c’est la France qu’on a touché au cœur !

Aucune religion ne permet cela.
Tu ne tueras point ! La Torah.
Tu ne tueras point ! La Bible.
Ne tuez point la vie qu’Allah a rendu sacrée ! Le Coran.
Et moi je préfère : « Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de la personne. » La Déclaration des Droits de l’Homme.

Mais nous avons tous été touchés. Il ne s’agissait pas d’un acte terroriste classique, une bombe déposée quelque part et qui, en explosant, fauche des vies au hasard, celles qui ont eu la mauvaise idée de se trouver au mauvais endroit au mauvais moment. Non, là, c’était différent. Il y avait des cibles. Il ne s’agissait pas de n’importe quel symbole de notre République : la liberté d’expression, l’ordre républicain, le vivre ensemble. C’est cela qui a été visé.

Et derrière ce chaos qui a duré trois jours, il y a eu cette formidable réponse de peuple français à l’appel à l’unité nationale lancé par le Président de la République. Ce sursaut républicain ; cette vague républicaine dont personne ne peut encore évaluer la traduction politique. Quatre millions de Français dans la rue, ne boudons pas notre plaisir devant ce formidable mouvement qui s’est levé partout en France.

C’est une onde de choc qui a traversé la société Française :
300 000 à Lyon, un quart.
120 000 à Rennes, un tiers.
100 000 à Montpellier.
100 000 à Marseille
25 000 à Nice, 1/12ème de la population, bon c’est moins bien mais ce n’est jamais étonnant.
La vague républicaine s’est transformée en vaguelette sur la Baie des Anges.
Mais c’était bien que tout le monde, que le camp des Républicains se retrouve ensemble. Il y a des moments où se singulariser est hors de propos et ne correspond pas à l’enjeu.

C’était très impressionnant cette foule, quai des États-Unis, aussi digne. Ce silence perturbé simplement par les pas ou par des applaudissements partant du fond du cortège et faisant remonter vers la tête des claquements comparables à des sabots d’une cavalerie qui approche.
C’était inédit de voir un Préfet de la République à la tête d’un cortège entouré du Maire de Nice, du Président du Conseil général, du 1er Vice-président de la Région et de toutes les sensibilités républicaines.
C’était insolite à Nice de se dire que le parcours prévu était trop petit, de savoir que certains n’ont jamais quitté le centenaire.
C’était grand d’entendre fuser de tous cotés, repris par la foule le mot liberté et puis d’entendre ces milliers de Niçois scander « nous sommes tous Charlie » ou « nous n’avons pas peur ».
Qui aurait imaginé entendre monter de tout le cortège cette extraordinaire Marseillaise chantée par des milliers de gens.

Voilà ce qu’ont réussit à faire les frères Kouachi et Amedy Coulibaly.
Là où ils pensaient avoir tué Charlie Hebdo, ils ont fait d’un journal qui n’allait pas très bien un symbole éternel de la liberté d’expression.
Là où ils pensaient diviser la communauté nationale, ils l’ont ressoudée comme jamais.
Là où ils pensaient porter un coup fatal à la France, ils l’ont replacée à sa place, celle de la Nation qui défend partout la liberté et avec lesquelles toute l’Europe et le monde se solidarise.

Parce que l’onde de choc a été européenne et mondiale.
Les soutiens, la solidarité venue du monde entier, de la presse partout dans le monde, des manifestations dans de nombreuses capitales et à Paris, 2 millions de citoyens, 50 chefs d’Etat et de gouvernement, même s’il a pu arriver des cohabitations improbable à la tête du défilé, tout cela n’est pas anodin.
Il n’y a qu’en France que cela pouvait se passer, parce que c’est l’esprit de la France, sa lumière, son message universel, la France de Voltaire, de Rousseau, de Victor Hugo, de Jules Ferry, que l’on a voulu abattre.
Et bien, c’est ce peuple de France dont on disait qu’il allait si mal, dont le moral était parait-il plus bas que celui des Afghans, c’est ce peuple qui s’est redressé et a été une fois encore, une fois de plus à la hauteur de son histoire.
Alors bien sûr, ce besoin de rassemblement doit interpeller la classe politique. Certainement qu’il faut revoir le ton, les stratégies de communication.

Mais comme le dit Michel Vauzelle, on attend trop de la classe politique, chacun d’entre nous doit se questionner.
Il y a un gros travail à faire sur nous-mêmes.
Mais aussi un gros travail des journalistes. Eux aussi sont responsables, les enseignants sont responsables, chacun ici est responsable.

Il faut en finir avec la simplification à outrance de la vie politique qui administre une société chaque jour plus complexe, en finir avec les diktats de l’audimat, avec les stigmatisations, les populismes qui dressent les gens les uns contre les autres.

Les Français, dimanche dernier, ont dit ça suffit. Il faut aller à l’essentiel et dire la vérité. La France est en guerre contre le terrorisme, le djihadisme et l’islamisme radical. A Nice comme ailleurs, la France n’est pas en guerre contre une religion. Nous ne sommes pas en guerre contre les Musulmans. Il n’y a pas d’amalgame à faire.
Contrairement à ce qu’a pu dire un élu que je ne citerai pas, c’est les vœux ! L’islam n’est pas incompatible avec la démocratie. Le terrorisme islamiste oui, mais pas l’Islam. D’ailleurs le peuple tunisien l’a démontré en élisant de manière démocratique son parlement puis Beiji, son Président de la République. La Tunisie est désormais une lumière.
Au contraire, les Musulmans doivent avoir confiance. La France protégera, et le Président de la République l’a rappelé, tous ces citoyens, Chrétiens, Musulmans, Juifs ou Athées.

Mais il faut bien comprendre qu’il y aura un avant et un après 11 janvier 2015.
Il faut penser autrement, recevoir notre logiciel, TOUS. Il y a quelques jours, après l’attentat, j’ai discutée avec une militante de confession musulmane qui me confiait son désarroi. Au bout d’un moment, elle m’a dit il faut que je fasse quelque chose en tant que Musulmane.
Je lui ai répondu NON, pas en tant que Musulmane, mais en tant que citoyenne française. Tu es née ici, tu as été éduquée ici, tu es Française.

Mes chers amis, c’est un principe.
Il n’y a pas de Chrétiens de France.
Il n’y a pas de Juifs de France.
Il n’y a pas de Musulmans de France.
Il n’y a que les Français de confession religieuse différente, mais nous sommes d’abord Français, parce qu’en toute bonne foi ceux qui s’identifieront d’abord par leur religion avant l’appartenance à la Nation participent sans même en avoir conscience à un processus qui au bout mène à l’intégrisme.
Il nous faut construire un nouveau pacte républicain qui repose sur un principe fondamental. C’est la République, la nation qui nous fédère. Ce sont ces valeurs qui nous identifient et c’est cela qui nous permettra de nous enrichir de nos différences, de nos cultures et qui fondera le nouveau vivre ensemble. C’est ce nouveau regard qui permettra au Gaulois de voir dans ce Français qui est riche de deux cultures des deux rives, une chance pour la France dans la construction de la Méditerranée de demain, et non un boulet comme le pense la droite populiste et l’extrême-droite.

Réfléchir autrement c’est aussi dire la vérité. Nice est particulièrement exposé à ces menaces.
Manuel Valls disait en décembre 2012 qu’il y avait en France des dizaines de Merah potentiels. Les faits lui ont malheureusement donné raison. Loups solitaires, cellules dormantes, peu importe. Ici, tout le monde a vu à la télévision certains reportages, effectués dans des cités voisines à quelques centaines de mètres présentées comme des plaques tournantes organisant des départs vers la Syrie.
Nous devons par tous les moyens empêcher ces jeunes hommes de partir faire le djihad.
Nous devons par tous les moyens empêcher jeunes filles de partir faire le djihad.
Mais en même temps nous devons avoir la lucidité du constat. A quel degré de désespoir sont ils arrivés pour en être là. C’est quand même un sacré échec de notre modèle social.
C’est quand même un sacré échec de notre modèle social.
C’est l’échec de 30 ans de politique d’intégration, c’est un échec d’urbanisme aussi.
A 1 km d’ici au nord, il y a une cité, les Ponts jumeaux. Les appartements sont très beaux, il n’y a rien à dire. Mais c’est une impasse. Il ne peut pas y avoir de meilleurs symboles de la formation de ghettos urbains où l’on n’est qu’entre soi, parce qu’il y a eu des politiques de peuplement suicidaires, où on ne prône que le repli sur soi, où l’État n’est plus présent.
L’échec de notre modèle social c’est de voir tous ces quartiers, des parents en France depuis 20 ans, 30 ans, voire plus, pratiquant un Islam tolérant, universel, bienveillant voir leurs enfants basculer vers le conservatisme, l’islamisme puis l’obscurantisme.

Réfléchir autrement c’est peut-être se dire par exemple que cette réforme des rythmes scolaires sujette à tant de polémiques, peut devenir une opportunité. Ne peut-on pas réfléchir tous et voir quel contenu républicain on peut donner aux temps éducatifs. Apprendre à faire de la poterie c’est bien, éveiller les enfants à la culture, aussi, mais peut-être faut-il expliquer à ces enfants, notamment à ceux qui sont étrangers, dans quel pays ils vivent, comment et sur quelles valeurs il s’est construit et ce qu’il symbolise aux yeux du monde.

Réfléchir autrement, c’est aussi rappeler que la tolérance, c’est admettre la différence de l’autre. Le fait qu’il n’y ait toujours pas de mosquée à Nice, que les carrés musulmans dans les cimetières soient insuffisants, qu’il n’y a pas d’abattoirs pour l’Aïd, tout cela laisse penser que la religion musulmane n’a pas trouvé socialement sa place.
Quand se rajoute à cela de multiples arrêtés coercitifs, cela fait beaucoup.
Quand se rajoute à tout cela l’échec scolaire, le chômage, la misère sociale, l’absence d’avenir, il devient facile pour un recruteur de faire basculer les esprits faibles vers l’horreur.
Réfléchir autrement c’est aussi protéger davantage la France contre l’antisémitisme et le racisme.
Les actes antisémites connaissent en France une progression insupportable. Il y a les insultes, les menaces, les attaques contre les synagogues. Le simple fait d’assimiler les Juifs à l’argent est antisémite. Au bout de ce cliché, il y a le calvaire d’Ilan Halimi, mort après 24 jours aux mains du gang des barbares. Plus récemment il y a eu les tueries de Toulouse, de Bruxelles désormais celles de l’Hypercacher, porte de Vincennes. Il y a un antisémitisme historique d’extrême droite, celui qui a fait tant de mal et qui a débouché sur la Shoah pendant la 2ème guerre mondiale. Mais il y a aussi, comme l’a dit Manuel Valls, le nouvel antisémitisme né dans nos quartiers sur fond d’internet, de misère sociale et de détestation de l’État d’Israël.
On ne peut pas accepter tout cela en France.

Et c’est la raison pour laquelle, moi qui suis un militant profondément attaché à la création d’un État Palestinien, et qui, aux côtés de Michel Vauzelle, œuvre sans relâche dans cette voie, en me déplaçant souvent à Ramallah, à Hébron, dans toute la Cisjordanie pour amener la solidarité de notre grande région, je ne vais plus participer à ces rassemblement de soutien à la Palestine, parce que je ne veux pas entendre, en fin de cortège, des dérapages des jeunes, crier « morts aux Juifs ».

La France doit aussi protéger les Français musulmans. L’Islam est la 2ème religion de France et il a toute sa place ici à Nice comme ailleurs en France. Ce sont les musulmans les premières victimes de cette tragédie. J’ai encore en mémoire le visage plein de tristesse de ce musulman, samedi dernier qui, s’adressant à moi, à la fin de la manifestation, m’a dit « mais qu’est ce qu’on va devenir ? Déjà c’était difficile pour le travail, maintenant on ne va plus vouloir nous embaucher ».
La multiplication des actes antimusulmans ces derniers jours est inadmissible. Des cimetières ont été profanés, 50 mosquées ont été tagguées, dégradées. Notre réponse à cela doit être fermeté.

Demain, au Conseil municipal extraordinaire nous voterons la quasi-totalité des délibérations présentées. Mais ce ne peut pas être que la fermeté. Notre réponse, ce doit être aussi la laïcité.
Et peut-être se dire que cette charte de la laïcité voulue par Vincent Peillon, souvent banalisée dans les établissements scolaires, noyée au milieu des informations syndicales, méritait un autre sort.
Il faut l’étendre aux autres services publics mais pour en revenir à l’Éducation nationale, mobiliser les enseignants autour d’elle.
Il n’est pas normal que lorsque j’arrive dans une classe de lycée professionnel et que j’évoque cette charte, je sente certains élèves se raidir.
Cela veut dire que le travail n’a pas été fait. Quand le dialogue s’installe, on s’aperçoit très vite que cette charte est reçue comme une restriction de liberté, comme une contrainte. Alors qu’au contraire elle permet ! Elle permet tout.
Notre réponse c’est la laïcité parce que c’est le gage d’ouverture et de tolérance.
La laïcité, elle s’apprend bien sûr à l’école qui est l’un de ces bastions. C’est là, peu importe les croyances, les origines que vos enfants soient à Bon Voyage, à Aimé Césaire, à Saint-Charles, aux Orangers, à Saint Roch, à Louis Nucéra ou au lycée Guillaume Apollinaire, c’est là que tous les enfants de la République ont accès à l’Education, au savoir et à la connaissance.

J’avais à ma table vendredi neuf chefs d’établissement proviseurs, cinq de Marseille et quatre des Alpes-Maritimes (lycée Vauban, lycée Magnan, Parc Impérial et Don Bosco). Ils étaient unanimes à dire qu’un seul message doit être répercuté à tous les niveaux de l’Éducation nationale, autour du seul enjeu qui importe : la laïcité qui permet de croire ou de ne pas croire, la laïcité qui est la tolérance, la laïcité parce que c’est le cœur de la République et donc de l’école.
Et que la République n’est pas possible sans l’école.
C’est là-dessus qu’il faut se mobiliser.

Voilà, 2015 a commencé de la pire et le la meilleure des manières, passant en trois jours de l’accablement à l’espoir. La période qui s’ouvre est à la fois trouble, passionnante et riche de nouveaux espoirs.
Je forme le vœu que chacun d’entre vous en soit à son niveau, l’un des acteurs de cette renaissance.

Ne jamais subir, décider.

Ne jamais renoncer, combattre dans le bon sens du terme.

Mesdames et Messieurs, la République est entre nos mains, soyons-en dignes, soyons-en fiers.

Bonne année à toutes et tous et à vos familles.

Bonne année à tous, vive Nice.

Vive notre région PACA et vive la France !