Metro fait allusion ce matin à ce qui restera sans doute la promesse la plus ubuesque de Christian Estrosi pendant la campagne des élections municipales.
Il s’agissait lors d’une cérémonie de voeux 2014 de la fameuse tirade sur l’Allianz Riviera. Le maire de Nice, dans une tirade aussi enthousiaste qu’incontrôlé avait comparé l’Allianz Riviera au Colisée laissé par César ou aux Pyramides des Pharaons. Emporté par son élan , il avait promis aux niçois qu’il ne leur laisserait pas voler le stade qui appartenait à tous (personne ne voulait le voler), et avait fini par cette chute : pour que dans 3 ou 4 générations, quand ce stade serait devenu monument historique, chaque petit enfant ou arrière petit enfant se souvienne, il ferait graver le nom des 11000 employés municipaux et métropolitains sur le stade, sous l’ovation du public.
Abasourdi et en même temps amusé par cette promesse, je lui ai demandé depuis à deux reprises en séance où en était le projet, m’attirant des réponses plutôt gênées et évasives.
C’est donc un tweet de JC Picard qui a fini par avoir raison de la résistance de la mairie, qui vient d’avouer piteusement que ce projet était abandonné depuis bien longtemps.
C’est quelque part rassurant, mais en même temps cela montre le degré de mépris que la mairie de Nice peut avoir pour ses propres salariés.
Qu’on se comprenne bien, je ne lui reproche pas de ne pas donner suite, je lui reproche d’avoir pris tout l’assistance pour des imbéciles.