Vidéo surveillance : je n’ai pas changé de position ce sont les conditions qui ont changé !

 

Au dernier conseil municipal consacré aux mesures exceptionnelles prises à la suite des attentats contre Charlie Hebdo et l’Hyper Casher, j’ai voté pour l’acquisition de nouvelles caméras de videosurveillance. Immédiatement la presse s’en est emparé affirmant que j’avais changé de position, mieux me demandant si je ne regrettais pas d’avoir voté contre les fois précédentes.

Mais je n’ai pas changé de position ! Simplement délinquance et terrorisme ce n’est pas la même chose.

Concernant les actes de délinquance,  je persiste à dire que si la vidéo surveillance est efficace pour l’élucidation des délits,  en matière de prévention et de dissuasion,  rien ne vaut le bleu dans la ville. Il faut des policiers sur le terrain,  qu’ils soient nationaux  ou municipaux. Au moment d’arracher un sac le délinquant va réfléchir s’il voit une patrouille dans le coin. S’il n’y a pas de patrouille, il arrachera le sac, pensant être plus malin que les caméras.

S’agissant de terrorisme la dimension est toute autre. Le terroriste est déterminé, ce n’est pas la présence de policiers ou de militaires qui va le dissuader. Au contraire il les attaque comme à Nice ou il les tue comme à Paris. Là le défi est de les neutraliser le plus rapidement possible et un système performant de videosurveillance peut être un atout important.

Voilà ce qui justifie mon appréciation différente et mon vote positif au dernier conseil municipal.