COMMUNIQUE DE PRESSE
C’est avec stupéfaction que je constate que la Chambre de Commerce et d’Industrie de Nice, détentrice de 25 % des parts du capital de l’aéroport de Nice Côte d’Azur, demande au gouvernement que soit inscrit dans le cahier des charges de la privatisation, un certain nombre d’exigences.
Cela signifie, ni plus ni moins, que la CCI accepte le principe de la privatisation totale de l’aéroport, contrairement à la belle unanimité de l’ensemble du Conseil municipal qui y est opposé.
Si la CCI n’appelle pas clairement à voter « non », cela signifie que le 19 février, des chefs d’entreprises de notre ville, des socio-professionnels, des représentants des forces économiques, iront voter « oui » à la privatisation, affaiblissant ainsi le positionnement politique du conseil municipal.
C’est la raison pour laquelle j’ai toujours été opposé au principe de cette consultation populaire à laquelle je ne participerai pas et j’appelle à ne pas participer !
A trop vouloir en faire dans l’exploitation politicienne, on peut aboutir à l’inverse du résultat escompté.
Je demande solennellement au président de la CCI, Bernard KLEINHOFF de clarifier sa position et d’appeler à voter « non » à la privatisation de l’aéroport. Si la CCI persistait, elle affaiblirait le maire de Nice, ce qui serait une première, mais aussi l’ensemble des élus qui ont rejeté le principe de cette privatisation, laissant penser, à quelques jours du scrutin, au peuple de la ville de Nice, que les élus ont eu une mauvaise appréciation de la situation.
Patrick ALLEMAND
Conseiller municipal et métropolitain