C’est une mauvaise nouvelle pour les anti souterrain de la ligne 2 du tram et non pour les anti tram comme le précise le titre de mon billet reprenant sciemment celui du Nice Matin du jour.
L’échec juridique de cette coalition hétéroclite qui comprenait des individualités telles que l’ancien maire ex FN Jacques Peyrat, l’ex PS Marc Concas, et bien d’autres personnalités attachantes était prévisible. Sans le signer j’ai toutefois toujours soutenu la démarche par solidarité parce que ce combat était également le mien, celui de mes co-listiers. Je n’avais toutefois pas d’illusion dès l’instant où le préfet Mirmand avait signé la déclaration d’utilité publique et dès l’instant où la Caisse des Dépôts et Consignations avait accordé un prêt de 250 millions d’euros pour son financement.
C’est donc bien la bataille politique qu’il fallait mener et non une bataille juridique. Celle là nous sommes les seuls à l’avoir mené mais 17000 signatures n’ont pas suffit. Aucun des leaders du collectif anti tram exceptés Jean Auguste Icart, Patrick Mottard et Mari luz Nicaise-Hernandez n’a signé notre pétition.
Pas de Picard, pas de Concas, pas de Peyrat (mais il aurait été encombrant), etc. Pas de Bettati qui, à ce moment là, votait encore les délibérations du maire sur la ligne2 avant d’avoir une révélation fin décembre. Pas de signature non plus des deux conseillers municipaux communistes Bob Injey et Emmanuelle Gaziello, aucun renfort militant extérieur. Ces 17000 signatures nous les avons fait seuls.
En réalité la priorité de ce petit monde était au contraire que cette pétition ne prenne pas plus d’ampleur, car nous étions leaders de ce combat politique. A quelques mois des élections municipales, la priorité n’était pas de faire plier le maire, mais surtout de ne pas me renforcer. Et surtout que je n’apparaisse pas comme celui qui faisait reculer le maire.
Je considère que si le jeu avait été joué par tous, nous aurions gagné cette bataille au service des citoyens et de notre ville. Au lieu de cela nous l’avons perdu politiquement dans les urnes en mars dernier et juridiquement désormais.
Chacun a pris ses responsabilités en conscience.