Après une assemblée plénière assez animée où la droite et le FN ont attaqué nos orientations, le contrat de plan a été voté hier en fin de matinée par la seule majorité régionale.
18 mois de négociations avec l’Etat mais aussi avec les collectivités pour aboutir à ce fameux document qui engage l’Etat et la Région pour les 6 prochaines années.
C’est dans l’hémicycle de la région que la signature solennelle que le Premier Ministre, Manuel Valls, et le Président de notre Région, Michel Vauzelle ont signé vendredi 29 mai ce document qui recèle notre vison stratégique pour notre Région.
A noter que dans un moment où l’on entend souvent dire que les investissements des collectivités sont en chute libre, cette signature va permettre d’ injecter dans l’économie régionale plus de 1,6 milliards d’euros.
Le contrat de plan illustre parfaitement les priorités politiques de la région et de l’état en région.
-favoriser le développement économique et l’emploi pour tous grâce à des pôles de formation d’excellence, en cohérence avec les secteurs porteurs de nos territoires.
-opérer la transition énergétique et écologique pour préserver notre avenir et développer de nouveaux gisements de croissance
-faire de la solidarité territoriale entre les métropoles, les pôles urbains et les zones rurales
-améliorer la desserte des territoires parfois par la route, mais prioritairement par le développement des transports collectifs.
Ce Contrat fixe des opérations, toutes financées, qui vont permettre un développement harmonieux de notre territoire. Il n’était pas évident que le Gouvernement s’investisse aussi massivement aux côtés d’une Région de Gauche dont l’avenir politique est aussi incertain. C’est une marque de confiance qui nous est faite. C’est aussi la volonté d’inscrire dans la continuité de ce qui a été fait avec Michel Vauzelle pendant trois mandats, l’avenir de la Région, ce qui a fait grincer beaucoup de dents à droite ce vendredi dans l’hémicycle.
Comme je l’ai indiqué, ce contrat est un acte concerté et partagé avec la quasi-totalité des collectivités territoriales, sauf le département des Alpes-Maritimes qui a choisi l’opposition frontale, une démarche peu républicaine en pratiquant la politique de la chaise-vide au détriment de l’intérêt de leurs concitoyen et au risque de voir des opérations indispensables pour notre département prendre du retard.
Nous avons d’ailleurs assisté dans les dernières 48 heures à une mise au pas de la droite par Christian Estrosi qui a réussi à faire co-signer par la quasi-totalité des présidents des communautés d’agglomération une lettre collective adressée au président Vauzelle demandant un report de ce vote pour reprendre les négociations, alors que la plupart d’entre eux avaient affiché leur satisfaction quelques jours auparavant.
Il est bien évident que le projet que nous construisons autour de Christophe Castaner a plus de chance d’être compatible avec les orientations de ce contrat de plan que celui des droites populistes ou extrêmes. Il s’incrira dans la continuité, dans un esprit de consolidation, ce qui là encore met la droite hors d’elle car elle sait pertinemment que les choix qui viennent d’être fait engagent pour 5 ans les signataires.
Notre région a de grands atouts pour relever les défis de l’économie du XXIème siècle et accompagner équitablement tous ses habitants vers un avenir prospère, solidaire et durable. Elle doit aussi jouer un rôle majeur en Europe et sur l’ensemble du bassin méditerranéen et devenir la grande plateforme euro-mediterranéenne dont le sud de l’Europe a tant besoin.