Charte de Nantes – le vélo pour un avenir durable. Et à Nice ?

 

A l’occasion du congrès Vélocity 2015 à Nantes, les signataires et tous ceux qui soutiennent cette Charte ont lancé un appel à toutes les instances publiques pour encourager l’usage du vélo.
Ils demandent notamment que les Villes et les Régions :
• intègrent le vélo dans l’ensemble de leurs politiques…
• incluent le vélo dans les systèmes de mobilité urbaine…;
• encouragent les changements de comportement en matière de mobilité…

Ils demandent également à ce que la Commission européenne, le Parlement européen et tous les États membres de l’Union européenne :
• reconnaissent l’importance du vélo pour un avenir durable de l’UE et de tous les pays d’Europe ;
• encouragent la mise en œuvre d’une Feuille de Route Européenne pour le Développement du Vélo afin d’assurer l’intégration de l’usage du vélo dans les politiques européennes ;
• allouent les budgets adéquats pour construire une infrastructure cyclable, promouvoir le cyclisme, la recherche et la collecte de données sur le vélo et assurer le suivi et le développement de l’usage du vélo en Europe.

Ils demandent également enfin aux Nations Unies et à tous ses États membres :
• de reconnaitre le rôle important que la mobilité active et l’usage du vélo peuvent jouer dans l’atteinte des Objectifs de Développement Durable ;
• d’accepter que le vélo donne à tous les habitants de la planète la chance de voyager sans émission de Gaz à Effets de Serre, et qu’en conséquence le vélo soit pris en considération dans les accords de la COP 21 ;
• d’encourager les investissements et la mise en œuvre d’infrastructures cyclables sûres et appropriées au niveau mondial et, en conséquence, d’intégrer l’usage du vélo dans le nouveau programme des Nations Unies pour le développement urbain, Habitat III.

Il y a donc 9 points. Trois relèvent du niveau local et national, trois de l’Europe et trois de l’ONU. Les appels, les chartes c’est souvent comme cela, on part du très concret et on va jusqu’au plus abstrait. On va de la proximité au lointain. Mais l’importance, c’est le sens de cet appel. Il faudrait maintenant que le gouvernement encourage les villes dans un premier temps à jouer le jeu. L’inverse de ce qui se fait à Nice, où l’on accumule les kilomètres de piste cyclable pour faire du quantitatif, mais en même temps de l’impraticable. Difficile sur la promenade des anglais où la piste cyclable n’est pas sécurisée en plein trottoir Sud. Impossible dans de nombreuses rues où les gens confondent pistes cyclables et espace de livraisons, double file. Seuls les espaces dédiés pleinement aux vélos devraient être comptabilisés.