Le 12 juillet 2005, le gouvernement français labellisait 67 pôles de compétitivité, clusters « à la française ».Par la suite la Région PACA a labellisé 19 PRIDES dont certains sont devenus pôles de compétitivité.
Après la fusion de certains d’entre eux et la labellisation de quelques autres au fil du temps, les pôles de compétitivité sont aujourd’hui au nombre de 71. Le but affiché de cette politique était de renforcer l’innovation et dynamiser la compétitivité de l’industrie française en favorisant les collaborations entre entreprises, startups, universités et laboratoires de recherche publics présents sur un même territoire (en général la région, bien que certain pôles soient interrégionaux).
C’est à cette fin qu’une enveloppe de 1,5 milliard d’euros au total, a ensuite été allouée sur la période 2009-2012, afin de financer des projets de recherche partenariaux, des exonérations de charges sur les postes de chercheurs au sein des entreprises ainsi que l’animation des pôles.
C’est à cette fin qu’une enveloppe de 1,5 milliard d’euros au total, a ensuite été allouée sur la période 2009-2012, afin de financer des projets de recherche partenariaux, des exonérations de charges sur les postes de chercheurs au sein des entreprises ainsi que l’animation des pôles.
France Stratégie vient de réaliser une note d’étape qui confirme tout le bien que je pensais de cette démarche pourtant très décriée à gauche. Toujours sur la logique des cadeaux aux entreprises !
Eh bien non, il n’y a pas eu d’effet d’aubaine comme les détracteurs le redoutaient mais bien un effet levier des aides publiques. Les entreprises des pôles ont accru l’autofinancement de leurs activités de R&D au-delà des aides publiques à la R&D perçues : lorsqu’une entreprise reçoit en moyenne 103 000 euros d’aides publiques en 2012, elle accroît ses propres dépenses de recherche de 474 000 euros la même année.
Au total, les entreprises des pôles consacrent en moyenne 691 000 euros de plus à leurs activités de R&D en 2012 que les entreprises restées hors des pôles.
L’effet des pôles se fait également sentir de manière croissante sur l’embauche de personnels de R&D avec, en moyenne par entreprise, 2,5 personnes supplémentaires en 2007 et 6,5 personnes en 2012. L’effet de l’appartenance à un pôle est également perceptible sur le nombre de brevets déposés, mais uniquement à partir de 2010. En 2012, ce sont en moyenne deux brevets supplémentaires par entreprise membre des pôles qui sont déposés.
L’effet des pôles se fait également sentir de manière croissante sur l’embauche de personnels de R&D avec, en moyenne par entreprise, 2,5 personnes supplémentaires en 2007 et 6,5 personnes en 2012. L’effet de l’appartenance à un pôle est également perceptible sur le nombre de brevets déposés, mais uniquement à partir de 2010. En 2012, ce sont en moyenne deux brevets supplémentaires par entreprise membre des pôles qui sont déposés.