L’éducation populaire et les MJC doivent être défendues !

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01Hier soir c’était la fin des 50 ans de la MJC d’ Agora Nice Est à la Black Box. Un repas partagé où nous étions une cinquantaine. Je suis allé trois fois à ce cinquantenaire. Cen’est pas parce sue je n’avais rien à faire. C’était pour bien montrer l’importance que j’y attache.

Lors du vernissage, j’ai pu retrouver d’anciens administrateurs, Jean Louis Lebon, l’ancien président et Joël Richard, l’ancien directeur. L’ occasion pour moi de prendre la parole à la demande de la nouvelle présidente Amel Baccouche, l’occasion pour moi de rappeler ma relation avec Agora Nice Est qui remonte au temps de leurs anciens locaux mais aussi les joies que j’ai éprouvées lorsque j’ai vu des jeunes joueurs d’échecs formés à Bon Voyage devenir champions départementaux, voire régionaux, les sections handball, boxe thaï, la danse, l’école de musique, l’éducation populaire en général.

J’y suis revenu pour le concert de Nasredine et du Mago de Casteu avec un Christian Bezet au mieux de sa forme. Ce soir là, il a vraiment soufflé sur la grande salle, l’esprit MJC parce qu il n’y a eu que des chansons engagées sur les migrants, les manifestations sur des thèmes de société, se divertir en donnant un sens aux choses et aux mots.

Hier, c’était le moment de convivialité avec de repas partagé, l’occasion aussi d’évoquer l’avenir. J’ai reparlé de ces réussites autour desquelles on ne communique pas assez. Les quartiers, c’est un peu comme les trains, on ne parle que de ceux qui arrivent en retard. 1200 adhérents, c’est tout de même quelque chose !

Cette MJC, c’est un lieu de rencontre, un lieu de brassage. 42 nationalités dans le quartier, cela donne du sens à cette fameuse formule du  » vivre ensemble ». Parce que se réunir ensemble, jeunes, tout en étant différents, c’est prévenir les peurs. Or la tentation du repli sur soi existe, les animateurs en parlent. C’est parfois difficile avec certaines familles mais c’est maintenant que la République, à tous ces échelons doit être présente, encore plus présente.

La MJC c’est une université d’éducation populaire, c’est une république des jeunes, c’est une scène culturelle de proximité, c’est enfin un espace social. Il en reste en France un peu moins de 200. Elles ne sont pas des vestiges du passé. Au contraire, elles.seront essentielles pour reconstruire l’avenir.