J’ai choisi Vincent Peillon !

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J’ai connu Vincent lorsqu’il a rompu avec Benoît Hamon et Arnaud Montebourg, les anciens du Nouveau Parti Socialiste (NPS). J’ai suivi Vincent lors de l’épisode Ségolène puis au Congres de Reims.

J’ai été de ceux qui, avec Julien Dray, ont facilité son rapprochement avec François Hollande qui s’en est toujours méfié.

Vincent a été un bon ministre de l’Education Nationale. Il a engagé des reformes fondamentales malgré la difficulté de celles des rythmes scolaires.

Et puis finalement, même s’il a eu des désaccords avec le président, notamment sur la déchéance de nationalité et sur la loi travail, il ne les a jamais exprimé publiquement et bien qu’étant parmi les premiers partis du gouvernement, il me semble être celui qui a été le plus correct vis-à-vis de Hollande.

C’est un philosophe, écrivain, un homme qui sait prendre du recul et de la hauteur, mais aussi un homme politique de premier plan et les débats télévisés le révéleront à ceux qui ne le connaissent pas.

Enfin je suis persuadé qu’il répond à l’attente d’une partie des électeurs de gauche qui ne se seraient pas mobilisés pour la primaire, qui ne soutiennent pas les frondeurs et étaient réservés vis à vis de Manuel. Or, nous avons tous intérêt à ce que cette primaire soit un succès populaire et il représente une offre politique différente.