J’avais choisi Vincent Peillon parce que je le pensais mieux placé que les autres pour rassembler la gauche. Les français n’ont pas adhéré à cette candidature, c’est la démocratie. L’homme n’est pas en cause, ni ses qualités politiques, ni sa carrure. Simplement il est parti trop tard pour se faire entendre.
Dimanche prochain il ne s’agit ni d’enterrer le quinquennat de François Hollande ni de choisir le candidat du PS, il s’agit de choisir quelqu’un qui puisse gagner le 7 mai prochain.
Je souhaite que la participation augmente dimanche prochain parce que le choix sera déterminant. Le choix qui s’opèrera, au delà des personnalités, est le choix entre deux lignes politiques claires, entre une gauche de gouvernement incarnée par Manuel Valls et une gauche de témoignage, plus généreuse mais moins credible représentée par Benoit Hamon.
Transformer la société, la rendre plus juste, c’est le sens de mon engagement politique. Pour y parvenir il fait gouverner donc avoir gagné non pas une primaire, mais une élection.
A titre personnel je voterais Manuel Valls. Une fois la primaire achevée, dans les semaines à venir, je chercherais la meilleure solution pour éviter à la France d’avoir à effectuer un choix mortifère entre Fillon et Le Pen. Mon pays mérite mieux.