RIP Guillaume !

Guillaume

La mort de Guillaume Bertolino, si brutale, à l’age de 42 ans m’a choqué et même bouleversé. C’était un grand journaliste, les témoignages sont unanimes là dessus et louent son talent. Et ce ne sont pas des propos de circonstances.

Il est parti bien trop vite rejoindre son père. Son père, Georges, grande figure de la presse locale, également journaliste, lui avait montré la voie avant de brutalement disparaître il y a 5 ans.

Mais Guillaume était surtout un homme de grande valeur. Ces choses là ne s’expliquent pas, elles se ressentent. Il avait à la fois des valeurs, l’amour de son metier mais aussi de son entreprise Nice Matin.

Ce que je ressens aujourd’hui m’amène à vous livrer une reflexion que je pense eclairante et pleine d’espoir.

J’avais beaucoup d’estime pour cet homme. En tant que journaliste, il n’a pas toujours répondu à mes attentes pour rendre compte de telle ou telle action. Je ne lui en ai jamais voulu. Je connaissais sa rigueur et son ethique. J’en concluais que ce jour là, je n’avais pas été suffisamment bon ou suffisamment clair. Je savais qu’il était juste. Il y avait cette relation de confiance.

Le rapport entre la sphère politique et la sphère médiatique est complexe et fait l’objet de fantasmes dans l’opinion publique. Les gens imaginent des connivences et descomplicités peu reluisantes.

C’est un fait que nous nous nourrissons mutuellement. Les responsables politiques font l’information, les journalistes en rendent compte.

Mais au fil des années peuvent se construire tout simplement des relations humaines, simples, saines. Guillaume était de celles là. Il va beaucoup nous manquer.

RIP Guillaume.