Rappelez vous, c’était aux vœux de 2014, François Hollande annonçait un changement de cap radical pour la politique économique de la France. Mettre en place une politique de l’offre, favorable aux entreprises, pour relancer la croissance par l’investissement. Il venait de rompre avec un vieux dogme socialiste, celui de la politique de la demande qui préconise la relance de la croissance par la hausse du pouvoir d’achat des salariés. Certes, il y a eu des imperfections, qui, fait plus regrettable, n’ont pas été rectifiées et le CICE a été distribué à tort à des entreprises du CAC 40 mais ce n’était pas là le cœur de la cible. Il s’agissait des PME.
Deux ans plus tard, les résultats des paris économiques de François Hollande sont là. Il s’est créé en deux ans plus d’entreprises qu’il en a disparu. Ce solde positif s’est traduit par la création de 165 000 emplois l’an passé. On parle de 95 000 nouveaux emplois prévus pour les deux premiers trimestres de cette année.
De la même manière, selon l’INSEE, le taux de croissance sera de 0,8 % pour le premier semestre 2017, le meilleur résultat depuis 2008. Enfin le taux de chômage atteindra son plus bas niveau des dix dernières années, 9,5 %.
Si l’on rajoute à cela que ce redressement économique s’est produit tout en ramenant le déficit du PIB autour des 3 % réclamés par Bruxelles, alors qu’il était de 5,7 % lorsque François Fillon gouvernait le pays, et que les comptes de la Sécurité Sociale sont à l’équilibre, je trouve que la France a bien été gérée sous la présidence de François Hollande.
Pourquoi l’a t’on empêché de se représenter ? Je ne vois guère qu’un délit de « sale gueule ». Tout cela n’est pas vraiment très rationnel.
Maintenant, il n’est plus temps de se lamenter mais de se tourner vers l’avenir et d’élire un candidat qui soit compatible avec la politique menée par François Hollande car, sur le fond, il me paraîtrait totalement incongru de remettre en cause une politique qui, manifestement, porte ses fruits et commence à faire reculer le chômage.