Le quotidien régional rend compte d’une réunion de travail de la commission municipale avec les représentants des familles des victimes sur la manière dont sera commémoré le 14 juillet et à plus long terme comment inscrire cet attentat dans la mémoire de notre ville. C’est Christine Dorejo qui représente notre groupe à cette commission.
Il y a deux options possibles : une oeuvre monumentale ou un mémorial dans l’esprit de ce qui s’est fait à New York à Ground zéro, pour le 11 septembre.
Comme les familles semble t il, je suis plutôt favorable à l’idée d’un mémorial mais j’ajoute que le coût ne sera pas le même que celui d’une oeuvre monumentale, car l’idée de mémorial renvoie à une construction et à un projet architectural.
C’est donc un choix politique qu’il faut assumer. On ne peut pas se permettre la médiocrité et de jouer « petits bras ». Par respect pour les 86 morts de cette tragedie. Si on décide de concevoir un mémorial, c’est en millions d’euros qu’il faudra raisonner. Il faut le savoir à l’avance. Cette dimension permettrait une démarche pédagogique importante auprès des jeunes, voir un élément de plus dans la lutte contre la radicalisation.