Le 10 juin 1944, un déluge de feu et d’acier s’est abattu sur ce village paisible.
Oradour est un scandale, 642 martyrs, un village assassiné. C’est la France ce jour là qui fut frappée au cœur. Oradour ce fut la sauvagerie brutale.
Il y a trois ans je suis allé visiter ce village martyr. J’avais prévu d’y rester un peu moins d’une heure. Au bout de deux heures je n’arrivais pas à en partir tant je ressentais le poids de son histoire. On ne ressort pas indemne d’une telle visite tant le silence du lieu ne parvient pas à masquer la violence et la soudaineté du massacre.
Le 10 juin 1944 était un jour comme les autres.
Le plus jeune enfant mort à Oradour avait 8 jours. C’était le jour de la visite médicale pour les enfants et le jour de l’attribution du tabac.
Le martyr d’Oradour concentre tout ce qui nous révolte. Ici a été piétiné tout ce qui nous construit.Tout ce qui s’est produit ce jour là est haïssable.
Mais le président en s’adressant aux jeunes leur a confié une mission. il souhaite qu’ils deviennent des témoins et mais aussi des « passeurs » qui transmettent.
Pour cela il met en avant l’éducation qui forge les consciences car tout peut recommencer. Ce sera la responsabilité des jeunes de veiller à ce que cela ne se reproduise pas.
Mais le message ne s’est pas arrêté là. Il leur a également dit que ce soir dans leurs familles, ils rapporteront ce qu’ils ont vu et qu’ils ne seront plus les mêmes. « Vous aurez envie d’un monde meilleur, de défendre un monde qui doute de la république française et du rêve européen » a t’il dit. Sinon on prendrait ce risque immensément coupable de répéter l’ histoire.
A Oradour sur Glane, Emmanuel Macron a dépassé le devoir de mémoire et appelé au travail de mémoire !