Depuis l’attentat du 14 juillet 2016, de nombreuses mesures ont été prises afin de renforcer la sécurité à Nice et c’est une nécessité comprise par tout le monde puisque ces mesures sont destinées à protéger la population.
Mais depuis cet attentat, il est indéniable que plusieurs manifestations festives, voir culturelle ont dû être annulées. il en est ainsi des carnavals de quartier organisés par les associations de la politique de la ville.
Il y a eu ensuite l’annulation de plusieurs fêtes des voisins pour cause de sécurité non garantie.
Il y a eu aussi l’annulation de la fête du Château en raison du coût très élevé des dépenses de sécurité exigées, un exemple emblématique.
Pour ne pas avoir à faire face à des dépenses insurmontables, la Dolly Street qui était normalement prévue sur la rue Bonaparte, autour de la place du pin, a dû être déplacée sur l’esplanade du théâtre de Nice.
A côté de ces exemples qui touchent l’opinion car connus, des dizaines de petits événements associatifs sont annulés parce que les structures n’ont pas les moyens de payer un vigile.
Or, le souhait unanimement exprimé par l’ensemble des responsables politiques, après l’attentat du 14 juillet 2016, est de faire revivre la ville de Nice par la reprise de ces événements festifs dans toute la ville.
Il faut donc s’en donner les moyens.
Sinon, à terme, seules les organisations institutionnelles, comme la fête des « mai » par exemple, ayant l’appui logistique de la municipalité pourront se tenir. C’est à la fois un problème pour l’expression démocratique des citoyens et une perte de substance pour notre culture et notre citoyenneté.
C’est la raison qui a poussé notre groupe « Un autre Avenir pour Nice » à déposer un voeu demain au Conseil Municipal pour mieux accompagner les mesures de sécurité imposées aux associations lors des manifestations et événements festifs et gratuits ouverts à la population niçoise.
Nous proposons :
1. La création d’un Fonds Municipal d’Intervention Sécurité (FMIS) destiné à aider les associations à satisfaire aux nouvelles exigences de sécurité pour l’organisation d’événements festifs.
2. La dotation de ce fonds chaque année et l’inscription de cette dépense au budget.
3. La recherche de financements complémentaires auprès de l’Etat et d’autres collectivités territoriales.
4. La possibilité pour les associations d’utiliser du matériel municipal tel que la pose de barrières ou de blocs de béton pour sécuriser un périmètre donné et de permettre les restrictions de circulation et/ou de stationnement qui en découlent.