Les députés ont voté la suppression de la réserve parlementaire, dans le cadre du projet de loi de confiance dans l’action politique.
C’était une mesure emblématique et attendue.
L’existence de cette enveloppe de 150 millions d’euros que se partagent les membres du Parlement pour accorder des subventions dans leur circonscription fait l’objet de nombreuses critiques.
C’est l’opacité qui a eu raison de cette réserve parlementaire. Le caractère discrétionnaire de sa distribution alimente des soupçons de clientélisme, quand d’autres défendent le fait qu’elle permet de préserver un ancrage local.
Beaucoup d’arguments ont été avancés par ceux qui ont tenté de défendre son principe : le soutien aux petites associations, aux petites communes, à ceux qui ont vu leurs subventions coupées par les mairies FN, etc.
Mais le manque de transparence a tout balayé et ce privilège est tombé le 28 juillet.